Ce dimanche 12 juin démarre la semaine nationale de dépistage du cancer de la peau. Afin de détecter à l’avance l’évolution d’une éventuelle maladie, plusieurs examens existent.
Chaque année, environ 80.000 cas de cancer de la peau sont diagnostiqués en France.
A partir de ce dimanche 12 juin, la semaine nationale de dépistage tend à mettre en avant les différentes façons de détecter cette pathologie.
Afin d’optimiser la détection d’un cancer de la peau, il est conseillé de consulter régulièrement son médecin. Le professionnel examine ainsi la peau afin d’y repérer d’éventuels changements.
Que rechercher ?
Le cancer de la peau apparaît sous la forme d’une zone anormale. Il peut s’agir d’une plaie qui ne guérit pas, d’un grain de beauté, de son changement de couleur, de taille, et même d’une masse qui démange, s’irrite, ou endolorie.
Les symptômes peuvent également représenter des plaques rouges rugueuses ou bien des régions de couleur blanc pâle ou jaune, semblables à des cicatrices.
Quelle fréquence ?
En cas de suspicion, il est conseillé de consulter un dermatologue, pour réaliser un examen clinique de la peau.
Ce dernier pourra confirmer ou non une suspicion de cancer et même retirer une lésion suspecte s’il l’estime nécessaire.
Il est généralement encouragé de se faire examiner au moins une fois par an et de pratiquer un auto-examen tous les trois mois.
Les causes d’un cancer de la peau
Une des causes premières d’un cancer de la peau vient de l’exposition au soleil. Les coups de soleil sévères, surtout pendant l’enfance, augmentent le risque de mélanome à l’âge adulte.
Par ailleurs, les personnes qui ont la peau claire, qui bronzent difficilement et attrapent facilement des coups de soleil sont particulièrement à risque.
Le cancer de la peau peut également être héréditaire. En effet, 10% des personnes présentant un mélanome ont des antécédents familiaux.
Enfin, la pathologie peut apparaître plus fréquemment chez les personnes présentant des grains de beauté irréguliers et multicolores.