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Papillomavirus humain (HPV) : près d’1 homme sur 3 serait touché par le virus dans le monde, selon une étude

Un HPV pour les hommes peut être à haut risque. [SONNY TUMBELAKA / AFP]

Un article publié mercredi 16 août dans la revue internationale «The Lancet Global Health» explique que près de 31% des hommes dans le monde seraient porteurs du papillomavirus humain.

Souvent considéré comme un virus qui touche principalement les femmes, le papillomavirus humain (HPV) toucherait plus d’un tiers des hommes dans le monde, selon une étude parue dans «The Lancet Global Health».

Le journal indique également que 21% des hommes de plus de 15 ans seraient porteurs d’une forme du virus (HPV) à haut risque, contagieuse, qui favorise le développement des cancers.

Un virus qui touche aussi bien les hommes que les femmes

Le papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus courante qui peut toucher les hommes et les femmes. Selon Santé publique France, 70 à 80 % des hommes et des femmes seront infectés par le papillomavirus au moins une fois dans leur vie.

Le virus du papillomavirus peut être responsable de plusieurs types de tumeurs aussi bien chez les hommes que chez les femmes, c’est pourquoi le journal alerte sur le fait que la recherche du virus est beaucoup moins documentée sur les hommes que sur les femmes.

Les hommes doivent être intégrés dans les campagnes de vaccination

Un HPV pour les hommes peut être à haut risque et entraîner des verrues au niveau de l’anus des parties génitales ou encore un oropharynx. Les chercheurs ont décrypté près de soixante-cinq études menées dans trente-cinq pays pour démontrer ces résultats alarmants. Selon ces scientifiques, un HPV à haut risque conduirait «à une morbidité importante et à des taux de transmission plus élevés». Dans des cas plus rares, il peut même provoquer des cancers du pénis ou de l’anus.

En cas d’infection chez les hommes de 25 à 29 ans, même asymptomatique, le risque de transmission est beaucoup plus élevé jusqu’à 50 ans. L’étude révèle que «les hommes actifs sexuellement, quel que soit leur âge, sont un réservoir important d’infection aux HPV», il est donc nécessaire de les inclure dans les stratégies de dépistages contre le papillomavirus humain.

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