En direct
A suivre

Françoise Hardy fête ses 80 ans : sa récente et bouleversante lettre à Emmanuel Macron pour l'alerter sur la fin de vie

L’artiste de 80 ans lutte depuis plusieurs années contre la maladie. [PATRICK KOVARIK/AFP]

Ce mercredi 17 janvier, Françoise Hardy fête ses 80 ans. Alors que sa santé se fait de plus en plus fragile, elle a récemment alerté le président de la République sur le sujet de la fin de vie. A travers une lettre émouvante du 17 décembre, la chanteuse, atteinte de deux cancers, a appelé le chef de l’État à légaliser l’euthanasie afin de permettre aux malades gravement atteints de pouvoir mettre un terme à leurs douleurs.

Une prise de position forte dans le débat sur la fin de vie. La chanteuse Françoise Hardy - qui célèbre ce mercredi 17 janvier ses 80 ans - atteinte d’un cancer du système lymphatique et d’un cancer du pharynx, a interpellé Emmanuel Macron dans une lettre publiée par La Tribune Dimanche, il y a un mois, afin de légaliser l’euthanasie.

L’artiste de 79 ans, qui lutte depuis plusieurs années contre des maladies incurables qui la font extrêmement souffrir, a plaidé auprès du chef de l’État pour une évolution de la législation sur la fin de vie. A l’image de nombreux patients atteints de maladies graves, elle a confié vouloir «partir bientôt et de façon rapide».

Pour appuyer sa requête, Françoise Hardy a pris pour exemple sa mère, atteinte dans les dernières années de sa vie par la maladie de Charcot. Cette dernière a pu bénéficier de l’euthanasie afin de mettre fin à ses souffrances. «C'est grâce à deux médecins compréhensifs et courageux que ma mère n'a pas dû aller au bout d'une maladie incurable et insupportable», a assuré la chanteuse.

Au-delà de son expérience familiale, l’artiste a mis en avant un autre argument au gré de son parcours médical afin de lutter contre ses deux cancers. «J'ai séjourné dans une clinique pour un cancer, et j'étais à l'étage où il n'y avait que des cancéreux dont plusieurs en étaient à leur deuxième ou troisième récidive et n'en pouvaient plus. Tous regrettaient que l'euthanasie ne soit pas légalisée, car ils avaient conscience de souffrir inutilement», a ajouté Françoise Hardy dans sa lettre.

Un projet de loi sur la fin de vie examiné cette année

Pour conclure son propos, la chanteuse a misé sur «l’empathie» d’Emmanuel Macron pour faire évoluer la loi en la matière. La modification de la législation en la matière permettrait «aux Français très malades et sans espoir d'aller mieux et de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n'y a plus aucun soulagement possible».

En réponse à ce témoignage, Agnès Firmin Le Bodo, alors ministre déléguée à l’organisation territoriale et aux professions de santé, a évoqué dans le même média l’examen d’un projet de loi sur l’accompagnement lors de la fin de vie et sur l’accès à l’aide à mourir dès cette année. Ce texte devrait comprendre trois volets : un premier sur les soins, un second sur les droits des patients et un dernier sur l’aide à mourir. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités