En déplacement ce soir chez la lanterne rouge Auxerre, le PSG doit ramener les 3 points pour recoller à Montpellier en haut du classement.
Malgré les 104,5 millions d'euros investis sur le marché des transferts depuis le début de la saison, le club parisien a du mal à séduire dans le jeu. Un défaut qui tient en trois points cruciaux.
- L’attaque pointée du doigt
Néné, Pastore, Menez, Hoarau. Combien de formation en France et même en dehors de nos frontières rêverait de posséder un tel arsenal ? Mis à part Jérémy Menez dont la prestation contre Marseille a fini de conquérir le Parc, les trois autres ne pèsent pas autant que voulu. Ou alors de manière trop sporadique. Néné et Pastore ont beaucoup de talent mais ont un mal fou à le mettre au service du collectif. C’est d’autant plus vrai pour l’Argentin dont la première saison à Paris restera un mystère.
- Un effectif en éternel chantier
L’ossature actuelle de l’équipe repose sur des joueurs recrutés l’été dernier voire cet hiver pour Alex et Thiago Motta. Les automatismes ne se créent pas en deux semaines, c’est bien connu. Carlo Ancelotti, arrivé sur le banc au mercato hivernal, est dans la même situation. Le technicien italien a du faire vite pour faire passer son message. Son approche tactique paraît complexe aux yeux des joueurs. Son assimilation demande du temps. Or, Paris n’en a pas.
- Une équipe à réaction
Face à Montpellier (2-2), Lyon (4-4), Dijon (2-1) ou Caen (2-2), les Parisiens ont montré une vraie force de caractère. Ils s’en sont sortis à chaque fois dans le « money time ». Contre Marseille, Alex a redonné l’avantage à son équipe deux minutes seulement après l’égalisation d’André Ayew. Sur ce clasico retour, d’autres chiffres dressent un constat plus alarmant. Une possession de balle de 46% contre 54%, deux fois moins d’occasion de buts et de tirs que l’OM. Un bilan insuffisant pour un possible futur champion. Mais le PSG n’a cure de ces préoccupations. Car le vœu le plus cher du club de la capitale serait de récupérer un titre qui le fuit depuis 1994. Et ce, peu importe la manière.