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Quand Evra se met la main devant la bouche, ce n'est pas pour bailler.

Jézabel Lemonier Jezabel Lemonier, journaliste [DIRECT8 / DR]

Forcément, vous avez tous vu les images d'entraînement des Bleus, au lendemain du nul face à l'Angleterre... Je ne parle pas des images de pétanque ou de la partie de pêche nous montrant un groupe soudé, uni, en look tong, short, main dans la main et petits bisous, genre bonne ambiance et totale-détente.

Non, celles-ci datent d'hier, donc du surlendemain du trop fameux " ferme ta g....." de Samir Nasri. Les images du décrassage d’après-match montraient les titulaires faire un petit footing autour du terrain d'entraînement. Et montraient surtout un Samir Nasri, la main devant la bouche, en grande discussion avec Patrice Evra, mimine en même place.

Ils ont le droit de discuter ensemble, me direz-vous. On est d'accord. Maintenant, il y a quand même quelque chose qui me chiffonne : ces images, qui entretiennent et alimentent la polémique, ne travaillent pas franchement dans le bon sens pour la réhabilitation demandée et souhaitée, voire implorée par le service com de la FFF.

Pourquoi, alors que toutes les caméras sont braquées sur eux, Evra et Nasri choisissent CE moment pour tailler une bavette? Etait-ce si important que cela? Ca parlait tactique à quatre jours de France-Ukraine? Ca mettait en place le kick and rush? Qu'avaient-ils de si urgent, confidentiel, crucial à cacher aux journalistes maîtrisant la lecture labiale en cet instant T ?

 Il me semble qu'ils vivent ensemble, ces garçons, et que des moments plus intimes que celui-ci, ils peuvent en trouver, dans une journée. Et ce qui me contrarie le plus dans cette histoire, est le fait que ce soit ENCORE Patrice Evra à l'épicentre des débats (l'hypocentre étant occupé par Nasri).

A juste titre, on peut se demander ce que l'arrière gauche de Manchester United aura retenu du fait divers "Knysna". On n'avait pas franchement envie d'y revenir... il nous y contraint. N'a-t-il pas eu sa dose de polémique? Détourne-il l'attention pour éviter que l'on s'attarde sur ses prestations médiocres ? Préfère-il l'hypocentre (le centre du centre) à l'épicentre (un peu plus loin du centre du centre)?

Quand d'autres ne s'en sont pas encore remis et ne s'en remettront peut-être jamais (pensée émue pour Jéremy Toulalan), lui en remet une couche, en toute impunité. Insatiable, le mauvais garçon, vraiment.

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