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Mondiaux de cyclisme : un carré d'as pour le chrono

Le cycliste allemand Toni Martin au départ de la 11e étape contre la montre du Tour d'Espagne le 4 septembre 2013 à Taragone [Jaime Reina / AFP/Archives] Le cycliste allemand Toni Martin au départ de la 11e étape contre la montre du Tour d'Espagne le 4 septembre 2013 à Taragone [Jaime Reina / AFP/Archives]

Les plus grands rouleurs du peloton (Martin, Wiggins, Cancellara, Phinney) se disputent mercredi le titre mondial du contre-la-montre sur un parcours très rapide de 57,9 kilomètres entre Montecatini Terme et Florence.

"Ce sera un grand championnat du monde", annonce Sylvain Chavanel, le champion de France qui affirme viser une place dans le top 10: "Les meilleurs sont là cette fois !"

Double tenant du titre, l'Allemand Tony Martin doit relever le défi lancé par le Britannique Bradley Wiggins, qui n'a encore jamais gagné l'or mondial, et par l'Américain Taylor Phinney, deuxième l'an passé à seulement 5 secondes sur le parcours autrement plus sélectif de Valkenburg (Pays-Bas).

Le carré d'as est complété par Fabian Cancellara, longtemps la référence du contre-la-montre (4 fois vainqueur entre 2006 et 2010). Le Suisse a gagné le "chono" de la Vuelta - devant Martin - mais il a adopté profil bas, en début de semaine, à propos de la course de Florence.

"Je ne serai pas forcément sur le podium", estime le Bernois, qui figure aussi parmi les principaux favoris de la course en ligne de dimanche. "Par rapport à Tony Martin, Fabian est un peu désavantagé par le type de parcours. L'aérodynamique prime", explique le responsable de son équipe, Luca Guarcilena.

 

Bradley Wiggins signant des autographes lors du final du Tour de Grande Bretagne le 22 septembre 2013 à Londres [Will Oliver / AFP/Archives]
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Bradley Wiggins signant des autographes lors du final du Tour de Grande Bretagne le 22 septembre 2013 à Londres
 

Dans les dix premiers, une "perf"

 

Hormis une petite côte en début de course (Km 7,3), la route présente surtout de longues lignes droites planes pour rejoindre le centre de Florence. "S'il n'y a pas de vent, la moyenne pourrait même être plus élevée que dans le chrono par équipes de dimanche dernier (53,4 km/h)", relève Chavanel, l'un des membres de la formation Omega Pharma victorieuse dimanche dernier sur un parcours quasi-identique.

"De plus en plus, le chrono se joue sur des détails", ajoute le Français en soulignant l'importance du travail vidéo pour étudier les trajectoires et du matériel: "les roues, les roulements, les boyaux, l'habillement..."

"Je côtoie le champion du monde (Martin) et je vois qu'il calcule tout", poursuit le Poitevin. "Je ne suis pas au même niveau, j'ai une dixième place pour meilleur résultat au Championnat du monde (en 2008). Si je termine dans les dix premiers, ce serait une 'perf'..."

L'Italien Fabian Cancellara penant la 11e étape contre la monte du Tour d'Espagne le 4 septembre 2013 à Taragone [Jaime Reina / AFP/Archives]
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L'Italien Fabian Cancellara penant la 11e étape contre la monte du Tour d'Espagne le 4 septembre 2013 à Taragone
 

Comme Chavanel, Jérémy Roy, déjà présent l'an passé (18e), veut avant tout donner le maximum. Le Tourangeau de l'équipe FDJ.fr, progresse au fil des saisons dans un exercice qui lui plaît: "Mais le niveau est encore plus relevé que l'an dernier. Je serais content avec une place dans les vingt premiers."

Tous deux insistent sur la longueur de la course, la nécessité de rester concentré durant plus d'une heure. "Chacun a ses petits trucs pour ça, c'est la gestion de la course, raconte Jérémy Roy. On n'a pas souvent l'occasion de faire un chrono de plus d'une heure. Cette saison, mon contre-la-montre le plus long était celui des Championnats de France".

 

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