Dans une rencontre interrompue à deux reprises par la pluie, Kristina Mladenovic, qui disputait son premier quart de finale à Roland-Garros, a été éliminée, ce mardi, par Timea Bacsinszky (6-4, 6-4). La Suissesse est en demi-finale des Internationaux de France pour la deuxième fois de sa carrière.
Un retour sur terre brutal pour la Nordiste sur un nuage depuis le début du tournoi. Beaucoup la voyait déjà succéder à Mary Pierce, dernière française à avoir soulevé la Coupe Suzanne Lenglen en 2000.
Son début de saison avec son titre à Saint-Pétersbourgh et ses deux finales sur terre battue à Stuttgart puis à Madrid avait laissé la porte ouverte à tous les espoirs. Et même si elle a connu un début de quinzaine poussif, tout semblait être réuni pour imaginer «Kiki» triompher dans ces Internationaux de France plus ouverts que jamais, surtout après avoir mis à la porte la tenante du titre Garbine Muguruza au tour précédent.
Mais pour écrire l’histoire et inscrire son nom au palmarès, la coqueluche du public français devait encore surmonter trois obstacles. Et le premier, incarné par Timea Bacsinszky, demi-finaliste en 2015 et quart de finaliste l’année dernière, paraissait compliqué mais loin d’être insurmontable.
Pourtant, Mladenovic, dans un mauvais jour, n’a jamais réussi à trouver à la solution pour prendre le meilleur sur son adversaire et saisir les occasions quand elles se sont présentées dans une rencontre disputée dans des conditions météorologiques difficiles avec de fortes rafales de vent et de la pluie. Même l’interruption de la partie à deux reprises ne lui a pas permis de trouver les ressources nécessaires pour renverser l’Helvète. «Je n'ai pas réussi à mettre mon jeu en place», a-t-elle regretté après le match.
Mais à 24 ans, elle a démontré qu’il fallait compter sur elle. «Je retiens beaucoup de positif de cette quinzaine. J'ai passé un nouveau cap, a-t-elle souligné. Même sans produire mon meilleur tennis, je n'étais pas loin. Avec mon début de saison et mon parcours à Roland-Garros, je peux continuer à regarder de l'avant». Rendez-vous l’année prochaine.