Les Golden State Warriors ont remporté le titre NBA face aux Cleveland Cavaliers au terme d’une saison où ils étaient archi-favoris. Et ce n’est pas près de changer.
Du moins dans le futur immédiat. Comme l’a précisé LeBron James, les Warriors sont là pour rester quelques années encore. Stephen Curry est agent libre, mais il a clairement exprimé son souhait de revenir (il serait fou d’aller ailleurs, en même temps). Kevin Durant possède une option pour une année supplémentaire sur son contrat signé l’été dernier, et lui aussi a déjà prévenu qu’il n’irait nulle part.
Klay Thompson est lié avec le club jusqu’à la fin de la saison 2018/2019, et Draymond Green jusqu’en 2019/2020. Mieux encore, Curry et Durant ont récemment expliqué qu’ils comptaient prendre moins d’argent sur leur prochain contrat avec les Warriors afin de permettre aux dirigeants d’offrir un contrat décent à Andre Iguodala, qui est lui aussi agent libre, et de combler l’effectif avec des vétérans pas trop gourmands.
Kevin Durant & Stephen Curry lead @Warriors to Game 5 victory to secure 2017 #NBAFinals title! #DubNation pic.twitter.com/E20rky2zTy
— NBA (@NBA) June 13, 2017
Autant le dire tout de suite, à moins d’un recrutement spectaculaire de la part d’une équipe adverse – les Cavaliers vont clairement tenter leur chance sur le marché des transferts cet été (et Kevin Love sera la monnaie d’échange) – et/ou d’une blessure au pire moment pour l’un des membres des «quatre fantastiques» (qui soit bien invalidante, façon «c’est mort pour le reste de la saison», ce qu’on ne souhaite pas, même à son pire ennemi... hein ?), les Golden State Warriors ont toutes les chances de sabrer une nouvelle fois le champagne en juin 2018. Selon le site OddShark.com, la victoire de la franchise californienne ne fait pratiquement aucun doute. Et il est difficile de lui donner tort.
Toujours plus haut, toujours plus fort
Quand Kevin Durant a annoncé son intention de signer avec les Golden State Warriors le 4 juillet dernier, la présence de Golden State en finale NBA, et la probabilité de les voir s’imposer ne faisait pratiquement aucun doute. Si cela ne paraît pas bien compliqué pour les amateurs de NBA, intégrer un joueur de la dimension de Durant dans un effectif déjà bien huilé est loin d’être une chose aisée. Cela demande un travail d’adaptation colossal (même si Steve Kerr s’en défend) dans le but de faire fonctionner le collectif.
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Au final, les Warriors n’auront pas eu de grands moments de doute au fil de la saison, si ce n’est lors du match de Noël face aux Cavaliers, et celui du mois de janvier contre les Grizzlies, lors duquel Durant s’était attiré les foudres de Draymond Green, qui lui reprochait de vouloir faire la décision en un-contre-un plutôt que de se soumettre au collectif. Que ces temps paraissent lointains.
L’an prochain, Kevin Durant, qui a été critiqué non-stop toute cette saison pour avoir rejoint les Warriors et qui aurait été humilié tel Cersei Lannister et son «Walk of Shame» s’il avait échoué dans sa quête du titre, va jouer avec l’esprit léger. Ce qui devrait faire une grande différence. Le joueur a enfin remporté le titre NBA qu’il désirait plus que tout, et a été nommé MVP des NBA Finals dans une série où il partageait le parquet avec Stephen Curry et LeBron James. Il ne peut plus rien lui arriver d’affreux maintenant.
Et celle libération de l’esprit, la confiance générée par le fait d’avoir enfin terrassé le boss de fin de niveau – que dis-je, de fin de jeu - et les automatismes créés avec ses coéquipiers, vont lui permettre d’atteindre un niveau de jeu supérieur (oui, cela est possible. Voyez LeBron James, absolument divin dans ces NBA Finals malgré la défaite).
En 2015, les Warriors avaient enchaîné leur titre NBA avec la meilleure saison régulière de tous les temps (conclue par une gamelle mémorable en finale). Quid en 2018 ? Les Warriors vont-ils battre leur propre record et atteindre les 74 victoires ? Une saison invaincue, quelqu'un ? Quels records peuvent-ils faire tomber ? Une chose est sûre, Golden State n’a pas fini de nous en mettre plein la vue. Et les «rageux» ont plutôt intérêt à s’y faire.