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Pourquoi parle-t-on «d’essai» au rugby ?

Le joueur sud-africain Bernard Foley marque un essai pendant le mondial. [ADRIAN DENNIS / AFP]

Un panier au basket, un but au foot et un essai au rubgy. C’est un mot étrange qui a été choisi pour désigner le fait d’aplatir le ballon dans l’en-but adverse.

En effet, le terme «essai» devrait désigner une tentative, et pas une réussite. Et pour cause, ce terme vient en fait des origines mêmes de l’ovalie.

Avant 1871 et la création de la première fédération de rugby, le fait d’inscrire un essai ne procurait aucun point. Il donnait simplement le droit «d’essayer» de botter le ballon entre les poteaux.

Pour faire grimper le score, le buteur devait alors obligatoirement transformer l’essai en faisant passer le ballon entre les poteaux et au-dessus de la barre transversale, située à trois mètres de hauteur. Si le ballon passait, un seul point était accordé à l’équipe. C’est à partir de 1887 que des points ont été accordés à chaque fois qu’un essai était obtenu.

C’est d’abord un point qui fut accordé, puis la valeur en a été peu à peu augmentée pour atteindre cinq points depuis 1992. 

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