Et maintenant, finir le travail. Les Bleus ont fait le plus dur, samedi, avec la victoire arrachée en Bulgarie (0-1). Il s’agirait de ne pas tout gâcher, ce mardi soir, face à la modeste Biélorussie dans le dernier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Avec un point d’avance sur la Suède, les protégés de Didier Deschamps ont leur destin entre leurs mains afin de valider leur billet pour la Russie l’été prochain. Une nouvelle victoire leur assurerait une sixième présence consécutive à un Mondial, alors qu’avec match un nul ou une défaite, ils seraient dépendants du résultat des Suédois, en déplacement aux Pays-Bas, et ils pourraient être contraints de passer une nouvelle fois par les barrages. Avec l’incertitude que cela comporte.
«Ça ne dépend que de nous. Ça passe par une victoire, qui serait synonyme de Coupe du monde. C’est quelque chose de fabuleux. Les joueurs en ont conscience, il n’y aura pas de relâchement», a assuré le sélectionneur. Un succès clôturerait également de la meilleure des manières une campagne pas toujours très convaincante que les Tricolores auraient dû boucler plus tôt au regard de la composition de leur groupe. Mais ils ont joué à se faire peur par suffisance comme lors de la défaite en Suède (2-1) ou par manque d’efficacité et d’inspiration offensive en Biélorussie à l’aller (0-0) et contre le Luxembourg (0-0).
La faute aussi à une absence d’un fond de jeu devenue aussi criante qu’inquiétante après la pâle copie rendue à Sofia. «Si on veut durer sur le moyen et le long terme, il faut la manière. On a conscience que tout n’est pas parfait et même loin d’être parfait», a confié le capitaine Hugo Lloris. C’est peu dire que le jeu développé par les vice-champions d’Europe sera épié pour décrocher cette qualification. Car personne n’ose imaginer une autre issue, même si on a appris à se méfier avec cette équipe de France.
Les #Bleus au @StadeFrance à la veille de #FRABIE. pic.twitter.com/bnpkAORemz
— Equipe de France (@equipedefrance) 9 octobre 2017