L’équipe de France possède l’un des meilleurs potentiels offensifs de la planète football. D’Antoine Griezmann à Kylian Mbappé en passant par Alexandre Lacazette ou encore Kingsley Coman, la majeure partie des attaquants tricolores évoluent dans les plus grands clubs d’Europe et font le bonheur de leur équipe respective.
Mais lorsqu’il s’agit d’enfiler le maillot bleu, c’est une toute autre histoire. La pénible victoire décrochée, samedi, en Bulgarie (0-1), en a encore été l’illustration parfaite. Il y a certes eu ce festival offensif réalisé, fin août, contre les Pays-Bas (4-0), mais les deux dernières prestations des hommes de Didier Deschamps, qui n’ont marqué que 16 buts dans ces éliminatoires, ont mis en lumière les difficultés offensives avec une seule réalisation en 180 minutes face aux modestes Luxembourgeois et Bulgares.
«Tout le monde le sait, il y a beaucoup de grands joueurs. Mais il faut qu’on arrive à créer une équipe, a souligné un Kylian Mbappé beaucoup moins à son aise qu’à l’accoutumée. Car c’est en équipe qu’on arrive à faire de belles choses.» Ce qui n’est pas encore le cas tant l’animation offensive apparaît comme défaillante, quel que soit le système utilisé. Et la complémentarité du trio d’attaquants à Sofia (Griezmann, Mbappé et Lacazette) est loin d’avoir sauté aux yeux.
«C’est une évidence que l’animation offensive, ça ne se fait pas du jour au lendemain. On y travaille, on va continuer à y travailler», a confié Deschamps. Le sélectionneur français n’a plus que quelques heures pour trouver le remède aux maux des Bleus. Car les vice-champions d’Europe auront besoin d’une victoire pour valider leur billet direct pour le Mondial 2018, mardi soir, face à la Biélorussie. Une nation contre laquelle Antoine Griezmann et ses coéquipiers étaient restés muets, il y a à peine un an, à Borisov.
Les Bleus sont arrivés en France! Direction le Stade de France pour l'entraînement!#FRABIE mardi à 20h45! pic.twitter.com/gpq0nrxY85
— Equipe de France (@equipedefrance) 8 octobre 2017