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La guerre (bien nulle) des chefs de la Ligue 1, par Pierre Ménès

Jean-Michel Aulas, président de Lyon, est «en guerre» avec son homologue marseillais.[Dave Winter/Icon Sport]

Depuis les incidents entre les joueurs de l’OM et de l’OL, la guerre fait rage entre Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud. Provocations, interviews, tweets assassins…

Les présidents de deux des plus grands clubs français ne donnent pas une bonne image, surtout au moment où la Ligue vient de lancer l’appel d’offres pour les droits télé 2020-2024 et que le foot français a besoin de donner une autre image. Je serai plus clément avec le président de l’OM, qui est nouveau dans le milieu et qui tombe un peu tête baissée dans les pièges dressés par son «collègue».

Jean-Michel Aulas, on le connaît, il a toujours besoin d’être en guerre contre quelqu’un. Un coup, c’est le président de Guingamp, Bertrand Desplat, un coup l’entraîneur de Dijon, Olivier Dall’Oglio, et régulièrement le PSG, qui ignore royalement ses attaques. Cela pourrait passer pour un ridicule concours d’ego et pour du clientélisme envers les supporters, si la finale de l’Europa League n’avait pas lieu au Parc OL. 

Quand vous lirez cette chronique, vous saurez si l’OM est qualifié pour cette finale. Si c’est le cas, ce que chacun souhaite, on imagine dans quelles conditions le déplacement des supporters marseillais les plus excités va avoir lieu, et le comité d’accueil des Lyonnais les plus violents. Mettre de l’huile sur le feu est irresponsable. Jean-Michel Aulas semble l’avoir compris. Mais le mal n’est-il pas déjà fait ? 

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