La réponse du patron. Mis sous pression par son coéquipier Valterri Bottas en ce début de saison, Lewis Hamilton a remis les pendules à l’heure, ce dimanche, au Grand Prix d’Espagne, sous les yeux de son ami Neymar, pour reprendre première place du championnat du monde.
Deuxième sur la grille de départ, le Britannique a profité de l’envol manqué de Bottas, en délicatesse avec son embrayage, depuis la pole position, pour s’emparer de la tête dès le premier virage et ne plus jamais la quitter. Et rien ni personne n’a ensuite été en mesure de contrarier le cavalier seul du quintuple champion du monde, pas même l’intervention de la voiture de sécurité en fin de course, ni le Finlandais devant se contenter de la 2e place.
Dans l’aire d’arrivée, Hamilton, qui s’est également octroyé le point du meilleur tour, ne pouvait qu’afficher un sourire des plus radieux. Car grâce à cette troisième victoire de la saison (la 76e de sa carrière), contre deux pour Bottas, il a repris la main dans la lutte pour le titre avec sept d’avance. Mais il est également tout heureux d’avoir offert un cinquième doublé en autant de courses à Mercedes, plus que jamais intouchable. «C’est historique d’avoir cinq doublés. C’est vraiment incroyable», s’est-il réjoui.
Et si les Flèches d’Argent chantent, Ferrari déchante. La Scuderia a encore déçu de l’autre côté des Pyrénées. Hors du coup tout au long du week-end pour tenter de mettre à mal la suprématie de Mercedes, Sebastian Vettel (4e) et Charles Leclerc (5e) ont terminé au pied du podium, devancé par Max Verstappen au volant de sa Red Bull. Et, avec ce résultat, le Néerlandais a même chipé la 3e place de Vettel au classement des pilotes. L’écurie italienne, larguée au classement des constructeurs, est en alerte rouge et se doit de réagir au plus vite avant de se rendre dans quinze jours à Monaco.