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Coupe du monde 2019 : l'atout Amandine Henry pour contrer l'armada américaine

Amandine Henry a évolué aux Etats-Unis pendant un an et demi. Amandine Henry a évolué aux Etats-Unis pendant un an et demi. [Vincent Michel/Icon Sport]

S’il y a une Bleue qui connaît bien les Etats-Unis, c’est Amandine Henry. La capitaine tricolore va retrouver, vendredi, en quart de finale du Mondial, une nation où elle a évolué pendant un an et demi entre mars 2016 et octobre 2017, sous les couleurs des Thorns de Portland.

Et ce rendez-vous décisif aura une saveur particulière pour la Lyonnaise. «Forcément, reconnaît-elle. D’autant qu’il y aura d’anciennes coéquipières dans le camp d’en face. Mais, sur le terrain, il n’y aura pas de cadeaux.» Et encore moins de sentiments pour la native de Lille de 29 ans qui ne souffre d’aucun complexe d’infériorité face aux championnes du monde américaines. «On n’a rien à leur envier. On peut rivaliser. Elles aussi ont peur de la France», insiste-t-elle.

Et elles se méfient justement en premier lieu d’Amandine Henry, dont l’expérience nord-américaine pourrait s’avérer précieuse pour permettre à l’équipe de France de vivre la 2e demi-finale de Coupe du monde de son histoire. «C’est une grande joueuse et je pense qu’elle sait ce qu’il faut pour gagner», confie l'Américaine Tobin Heath, vantant les mérites d’une «leader» dotée d’une «compétitivité» à toute épreuve.

Des raisons qui avaient poussé Corinne Diacre à lui confier le brassard dès son intronisation en septembre 2017. «Elle est importante et précieuse, clame la sélectionneure. Et elle sait être décisive quand son groupe est dans la difficulté.» A l’image de son but décisif inscrit en prolongations en 8e de finale. Mais son influence ne se limite pas à ses qualités de buteuse.

Rare tricolore à avoir disputé l’intégralité des rencontres depuis le coup d’envoi de la compétition, la capitaine mène d’une main de maître la barque bleue grâce son activité, sa polyvalence et sa disponibilité dans l’entrejeu, où elle rayonne aussi bien à la récupération qu’à la distribution. Autant d’atouts qui seront utiles aux Bleues pour accoster, le 7 juillet, chez elle, à Lyon, théâtre de la finale…

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