Encore mieux que la climatisation. Le comité des Jeux olympiques de Tokyo va tester, la semaine prochaine, le jet de neige artificielle pour refroidir les spectateurs lors des JO 2020.
Cette idée originale est censée réduire les risques de coup de chaleur, ont indiqué les organisateurs. Les températures estivales dans la capitale japonaise dépassent parfois les 35 degrés à l’ombre avec un taux d’humidité de 80%. Un risque élevé pour les athlètes et spectateurs, que l’organisation veut éviter.
Le test aura lieu le 13 septembre lors d’une épreuve de canoë. Une machine à neige sera installée pour projeter de la poudre artificielle vers le public, qui devrait être en partie en plein soleil (le toit ne couvrant que la moitié). «Nous prévoyons de produire deux tonnes de neige lors du test», a indiqué la porte-parole, qui n’a pas révélé l’estimation de coût.
Des malaises pendant les épreuves tests
Ce sera la première fois dans le cadre d’un événement sportif qu’un tel dispositif est utilisé, même si cette méthode a déjà été employée pour des festivals de musique ou dans des espaces de loisirs pour enfants en été.
«Nous n’avons à ce stade pas décidé que nous utiliserions à coup sûr ce système l’an prochain pour les JO 2020, mais nous voulons le tester pour voir son efficacité», a indiqué la porte-parole, interrogée sur les critiques possibles résultant du fait d'utiliser des camions et systèmes générant des gaz à effet de serre pour lutter contre la chaleur. «Nous sommes disposés à essayer toute idée potentiellement utile», en ayant toujours à l’esprit la préoccupation écologique, a-t-elle ajouté.
Pour rappel, la chaleur moite estivale à Tokyo est un des principaux soucis des organisateurs des JO qui, avec les épreuves paralympiques, s’étendront entre fin juillet et début septembre, la période généralement la plus torride. Lors des épreuves de tests, des athlètes ont avoué avoir souffert de la chaleur et certains ont même été pris de malaises.