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Ligue des champions : Un rendez-vous à hauts risques pour le PSG contre Galatasaray

Thiago Silva craint l’ambiance dans l’antre de la formation turque. Thiago Silva craint l’ambiance dans l’antre de la formation turque.[Baptiste Fernandez/Icon Sport]

Un déplacement en Turquie n’est jamais un déplacement comme un autre. Encore moins à Istanbul pour affronter Galatasaray. Le PSG, qui retrouve, ce mardi, le club turc pour la 2e journée de Ligue des champions, en sait quelque chose avec deux défaites en autant de déplacement sur les rives du Bosphore.

Certes, c’était il y a une bonne vingtaine d’années. Mais le contexte n’a que très peu changé et le Türk Telekom Stadyumu se veut toujours aussi bouillant avec des supporters entièrement dévoués à leur équipe. Cette ambiance, l'une des plus hostiles du Vieux-Continent, qui fait craindre des débordements avec les 800 fans parisiens qui ont prévu de faire le voyage pour soutenir le champion de France et qui devront se rendre au stade dans des bus escortés pour la police locale pour des raisons de sécurité, va devoir être apprivoisée par Thiago Silva et ses coéquipiers.

«Nous savons que, même s’ils ne sont pas sur le terrain, les supporters vont tout donner, a assuré le capitaine parisien. On devra garder la tête froide… et le corps chaud ! Il faudra contrôler nos émotions, et prendre nos responsabilités. Galatasaray est une équipe très dangereuse chez elle. Pour gagner là-bas, il faudra faire un match de très haut niveau.»

Comme les hommes de Thomas Tuchel ont su le faire, quinze jours plus tôt, contre le Real Madrid sous l’impulsion d’un Angel Di Maria des grands soirs (3-0). Malgré l’absence de plusieurs joueurs majeurs, ils avaient livré leur meilleur match depuis le début de la saison pour terrasser l’équipe de Zinedine Zidane. Une performance qui contraste avec les prestations entrevues en Ligue 1.

Car si le PSG occupe la tête du classement, il a déjà essuyé deux revers et n’a pas toujours rayonné avec des victoires souvent arrachées grâce au talent notamment de Neymar ou de Kylian Mbappé qui a fait son retour à la compétition avec succès, samedi, à Bordeaux. «On a toujours la même motivation en Ligue 1 et en Ligue des Champions, même si les gens pensent le contraire», a assuré Thiago Silva.

A eux d’en faire la démonstration, toujours sans Neymar, qui purgera son dernier match de suspension, ni Edinson Cavani, encore forfait, face à une équipe de Galatasaray, au fort accent français avec de nombreux anciens pensionnaires de Ligue 1 (Falcao, Seri, Durmaz, Feghouli, Belhanda…) et l’international tricolore Steven Nzonzi, qui reste sur une série de huit matchs européens sans succès et connaît une entame d’exercice mitigé. Pour s’affirmer encore un peu plus dans la ville-hôte de la finale de la plus resptigieuse des compétitions européennes avec l’espoir d’y revenir fin mai.

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