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Coupe du monde : Le XV de France bat les Tonga (23-21) et file en quarts

Les Bleus ont encore affiché des lacunes. Les Bleus ont encore affiché des lacunes.[Dave Winter/Icon Sport]

La qualification et c’est à peu près tout. Les matchs du XV de France se suivent et se ressemblent dans cette Coupe du monde de rugby avec un troisième succès arraché dans la douleur, ce dimanche, contre les Tonga (23-21). Une victoire synonyme de quarts de finale, mais les Bleus ont affiché certaines limites. Encore et toujours.

Une énième prestation décevante qui vient ternir cette qualification pour la phase éliminatoire, même si elle ne peut être rabaissée. Avant de s’envoler pour le Japon, dirigeants, staff, joueurs et supporters auraient signé des deux mains pour une qualification avant même la dernière journée de la phase de poules et un «crunch» explosif face à l’Angleterre. Les dernières sorties des Tricolores et le dernier tournoi des VI Nations laissaient même craindre le pire avec une élimination dès le 1er tour.

Mais si les hommes de Jacques Brunel ont atteint leur objectif, ils vont devoir sensiblement élever leur niveau de jeu. D’un, voire même de deux crans. Car à Kumamoto, ils ont une nouvelle fois livré une piètre copie malgré une entame pied au plancher. Au bout d’une demi-heure, Jefferson Poireau et ses coéquipiers ont largement viré en tête (17-0) grâce deux essais de Virimi Vakatawa (6e) et Alivereti Raka (32e) et à la botte de Romain Ntamack.

Mais branchés sur courant alternatif depuis le début de la compétition, ils ont ensuite bafoué leur rugby entre approximations et grossières fautes de main qui ont permis aux Tongiens de revenir dans le match avec deux essais de Sonatane Takulua juste avant la pause et au retour des vestiaires (17-14).

Et si Ntamack leur a redonné un peu d’oxygène (52e, 59e), les Bleus ont été incapables de creuser à l’écart et se mettre définitivement à l’abri malgré quelques rares beaux mouvements et deux essais refusés (46e et 69e). Ils ont même encaissé un troisième essai en fin de rencontre (79e), heureusement sans conséquence, mais qui est venu rappeler que ce XV de France avait encore beaucoup de travail. «On a souffert encore une fois. On démarre bien la partie, mais on manque beaucoup d’occasions de creuser l’écart. Puis on se crispe et on finit difficilement», a regretté Jacques Brunel, conscient des carences de son équipe.

Et s’il entend mettre à profit cette semaine pour «remettre un peu d’ordre», il estime que cette qualification peut servir de déclic et ôter un poids des épaules de ses joueurs. «Le fait d’être qualifiés peut nous libérer un petit peu». C’est tout le mal qu’on peut leur souhaiter.

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