Il a suffi d’un direct du droit foudroyant. Dans une revanche entre les deux hommes, Deontay Wilder a asséné son poing droit en plein visage du Cubain Luis Ortiz, dans la nuit de samedi à dimanche, à Las Vegas, pour s’imposer par KO et conserver son titre WBC des lourds.
Vingt mois plus tard, l’histoire s’est répétée. Et Ortiz, qui avait déjà fait les frais du bras droit de «The Bronze Bomber» au terme d’un combat épique où il avait cédé au 10e round, après avoir fait vaciller l’Américain, n’a pas retenu la leçon. Dominateur de l’avis des trois juges avec une confortable avance à mi-combat, «King Kong» a longtemps mené la vie dure à Deontay Wilder, poussé dans ses retranchements.
Comme à la 4e reprise lorsque Luis Ortiz lui a décroché trois crochets du gauche violents. Mais Wilder a la faculté d’encaisser les coups sans broncher avant de sortir de sa boite au meilleur des moments. Et, à la fin du 7e round, sous les yeux de Mike Tyson et de Floyd Mayweather présents au MGM Grand, Wilder s’est engouffré dans l’une des rares brèches de son adversaire pour signer son 41e «knock out» en 42 succès.
«J’ai dû le contrôler à certains moments et finalement j’ai trouvé la distance. J’ai vu l’opportunité, je l’ai saisie», s’est félicité Wilder après le combat. Avant de répondre aux critiques : «Mon QI boxe est très élevé et personne ne m’en donne crédit.» Il aura l’occasion d’en faire la démonstration le 22 février prochain lors de retrouvailles avec Tyson Fury. Le Britannique est le seul à ce jour à lui avoir résisté.
La droite parfaite de Wilder au ralenti !#WilderOrtiz2
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