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Crachat, pénalité et sabordage… Benoît Paire fait des siennes à Buenos Aires

Benoît Paire n'a pas tenu son rang de tête de série numéro 3 du tournoi. Benoît Paire n'a pas tenu son rang de tête de série numéro 3 du tournoi.[Paul CROCK / AFP]

Nouveau coup de sang pour le tennisman Benoît Paire. Éliminé en huitièmes de finale du tournoi de Buenos Aires, c’est encore une fois pour sa conduite antisportive qu’il s'est fait remarquer.

Les choses avaient pourtant bien commencé, après que le Français, tête de série numéro 3 du tournoi argentin, a remporté le premier set 6-4, face au local de l’étape, Francisco Cerundolo, 137e mondial au classement ATP. On se met alors à croire à une victoire tranquille de Paire, mais c’était sans compter sur un nouveau craquage de celui qui pointe aujourd’hui au 29e rang mondial.

Mené 0-2 dans le 2e set, mais avec deux possibilités de débreaker son adversaire, ce dernier remporte le point d’un très beau service dans le «T», le coin intérieur du carré de service, et revient à 30-40. Benoît Paire conteste, l’arbitre descend de sa chaise et valide sa première décision : le service est bien valide.

 

 

Puis le tricolore, qui totalisera au total pendant la rencontre 8 doubles fautes, soit… 8 de plus que Francisco Cerundolo, se met à devenir plus virulent. Il trace ce qui lui semble être la bonne marque avec sa raquette, tente par tous les moyens de faire comprendre à l’arbitre qu’il a tort, mais rien à faire. Alors Benoît Paire va même jusqu’à cracher autour du point d’impact de la balle. Mais contrairement au service de son adversaire, le crachat est manqué.

Le Français, connu pour son amour du corps arbitral, ira même jusqu’à traiter l’arbitre (ou la terre entière), de «pute». Deux fois. Cela ne lui vaudra qu’une pénalité. Il remporte finalement le point suivant, et revient à 1-2 dans la 2nde manche. Mais les fautes directes et son faible pourcentage de première balles converties en points (52%) conduiront à sa défaite 6-4 3-6 1-6. Pour clore le spectacle, il ira même jusqu’à offrir le dernier point à son adversaire, et ratant volontairement ses deux services.

Après le match, pour un ultime pied de nez, Benoît Paire a posté sur Twitter un cliché illustrant le total de ses gains en carrière : environ 8 millions et demi de dollars, pour plus de défaites que de victoires. Le tout accompagné d’un doigt d’honneur et du message suivant, destiné à tous ses détracteurs : «Finalement ça vaut le coup d’être nul !»

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