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Red Bull 400 : La course la plus raide du monde organisée ce week-end à Courchevel

L'an dernier, la course n'avait pas pu se dérouler à cause de la crise sanitaire. L'an dernier, la course n'avait pas pu se dérouler à cause de la crise sanitaire. [© Jeremy Bernard/ Red Bull]

La course la plus raide du monde – surnommée la «Red Bull 400» – est organisée, ce samedi 10 juillet, à Courchevel. Le principe ? Remonter le tremplin olympique de saut à ski... depuis le bas de la piste.

Pas loin de 800 personnes se sont affrontées ce week-end à Courchevel pour tenter de remonter le plus rapidement possible l'impressionnante pente du tremplin de saut à ski, utilisée normalement dans le cadre des Jeux Olympiques d'hiver. Organisée par Red Bull, cette course de sport extrême peut se pratiquer en individuel ou en relais.

Une montée en quatre étapes

Et le challenge sportif n'est pas à prendre à la légère, puisque la montée se fait en quatre étapes. La première est une montée progressive sur les 120 premiers mètres jusqu'à atteindre une pente de 35°, puis la deuxième est le passage de 120 à 280 mètres, sur lequel il s'agit de courir une distance de 160 mètres avec une inclinaison de 36°.

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La troisième s'appelle quant à elle «la passerelle» et prévoit un rétrécissement à 2 mètres de large pour entamer l'ascension du tremplin en tant que tel. Enfin, la quatrième et dernière est le sprint final de 100 mètres sur la partie la plus étroite de la course, jusqu'à atteindre le point culminant, 400 mètres plus haut.

Un record battu cette année

Les 90 meilleurs chronos masculins et les 30 meilleurs chronos féminins se sont alors qualifiés pour participer à la demi-finale de l'événement. Et l'étau se resserrera pour la finale, à laquelle seuls les 30 meilleurs chronos masculins et 10 meilleurs chronos féminins ont pu participer.

Et cette année, le triple vainqueur de l'événement et détenteur du record en 3'21 (lors de l'édition de 2019), Thibault Baronian, a été battu par un solide concurrent. Arrivé en deuxième position de la finale avec un chrono de 3'24, il a en effet été dépassé par Thibault Anselmet, qui signe un nouveau record, en bouclant la «Red Bull 400» en 3'20.

Côté femmes, c’est Emily Harrop, membre de l'équipe de France féminine de ski-alpinisme, qui remporté la course en 4,29, pulvérisant littéralement l'ancien record détenu par Lucie Jamsin qui avait remporté l'édition de 2019 en 4’46.

À noter que sur cette discipline – qui ne se pratique pas qu'en France – aucun Français n'a encore réussi à détrôner l’Allemand Anton Palzer, qui a réalisé cet exploit en seulement 3’08 et possède depuis le record mondial.

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