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Etude : deux tiers des footballeurs ne savent pas ce qu’ils feront à l’issue de leur carrière

67% des footballeurs ne sont pas «sûrs de ce qu’ils feront une fois qu’ils auront cessé de jouer». 67% des footballeurs ne sont pas «sûrs de ce qu’ils feront une fois qu’ils auront cessé de jouer». [Anthony Bibard/FEP/Icon Sport]

Que faire une fois leur carrière terminée ? C’est l’une des principales interrogations des footballeurs professionnels, qui sont deux tiers à ne pas savoir ce qu’ils feront lorsqu’ils raccrocheront les crampons, selon une étude de la FIFpro.

C’est un saut dans l’inconnu qui attend une grande majorité des joueurs à la fin de leur carrière. Ils ne sont pas moins de 67 % à ne pas être «sûrs de ce qu’ils feront une fois qu’ils auront cessé de jouer», d’après les résultats d’une enquête menée par des chercheurs de l’université de Bruxelles, qui a interrogé 282 joueurs et joueuses en activité et à la retraite dans 33 pays.

Les joueurs à la retraite ont indiqué que la motivation, le manque de perspective à long terme et le manque de ressources financières constituaient les principaux obstacles à la planification, alors que ceux toujours en activité ont fait état de contraintes de temps et d’un manque de soutien, entre autres facteurs.

«Ces données sont un signal d’alarme pour l’industrie du football et montrent que nous devons faire davantage pour aider les jeunes hommes et les jeunes femmes à se préparer au moment où ils cesseront de jouer», a déclaré le secrétaire général de la FIFpro Jonas Baer-Hoffmann. «Le secteur doit faire davantage pour les aider à faire face à la suite. Il ne s’agit pas seulement de leur avenir financier, mais aussi de leur santé mentale et de leur bien-être», a-t-il ajouté.

Cela d’autant plus que 54 % de l’ensemble des joueurs (à la retraite ou en activité) n’ont reçu aucune aide pour planifier leur seconde carrière, selon l’enquête. Et parmi ceux qui n’ont pas demandé d’aide, 34 % ont affirmé qu’il n’y avait pas de soutien, 18 % ont indiqué qu’ils ne savaient pas qu’ils pouvaient obtenir de l’aide et 14 % «ne voulaient pas penser» à la vie après le football.

En revanche, environ 70 % des joueurs qui ont reçu une aide pour planifier leur après-carrière ont été aidés par leur association de joueurs. Les clubs (21 %), les établissements d’enseignement (19 %) ou encore les fédérations (7 %) sont les autres organisations qui ont apporté leur aide. Et les possibilités d’études (45 %), l’accompagnement individuel (28 %), les ateliers (24 %) et la constitution d’un CV (18 %) font partie du soutien apporté aux joueurs au cours de leur carrière.

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