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«A Roland-Garros tout le monde a eu le Covid» : les étonnantes révélations d’Alizé Cornet

Alizé Cornet estime que le Covid-19 est entré dans les moeurs. Alizé Cornet estime que le Covid-19 est entré dans les moeurs. [PictureAlliance / Icon Sport]

A l’issue de sa victoire au 1er tour de Wimbledon, Alizé Cornet a révélé que plusieurs joueurs auraient eu le Covid-19 pendant Roland-Garros sans que cela ne les empêche de jouer le tournoi.

Une sortie très remarquée. Après sa victoire contre la Kazakhe Yulia Putintseva (6-3, 7-6) pour son entrée en lice à Wimbledon, Alizé Cornet a été invitée à se prononcer sur les cas de cas de Covid-19 et les forfaits de Marin Cilic et Matteo Berrettini. Et la joueuse française, qui participe à son 62e Grand Chelem consécutif, a fait d’étonnantes révélations sur une «épidémie de Covid» à Roland-Garros dont «personne n’a parlé».

«Dans les vestiaires, tout le monde l’a eu et on n’a rien dit», a affirmé la Niçoise en conférence de presse, évoquant un «accord tacite» entre les joueurs pour ne pas être privé de participation. «A Roland, oui, je pense qu’il y a eu quelques cas et que c’est un accord tacite entre nous. On ne va pas s’autotester pour se mettre dans la merde ! Après, j’ai vu des filles porter des masques, peut-être parce qu’elles savaient et ne voulaient pas refiler», a-t-elle ajouté. 

Si Alizé Cornet ne veut pas «sous-estimer l’effet Covid», le virus est pour elle «entré dans les mœurs». «Il y a des joueurs qui ont des gastros, des grippes. Certaines années sur des tournois, il y avait des hécatombes de gastros à cause de nourriture pas très fraîche. Il y avait deux, trois, quatre joueurs qui se retiraient, c’était juste pas de chance. On ne va pas mettre un protocole pour les gastros», a-t-elle lâché.

Devant la portée de ses propos, elle a tout de même tenu à préciser sa pensée quelques instants plus tard sur les réseaux sociaux. «Je tiens quand même à préciser quelque chose : J'ai dit que je ‘soupçonnais’ quelques cas de Covid pendant Roland Garros, sans avoir aucune preuve. C'était avant tout pour souligner que le virus faisait désormais partie de nos vies et qu'il fallait faire avec. Point barre», a-t-elle écrit sur son compte Twitter. Mais ces déclarations n’ont sûrement pas fini de faire réagir.

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