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«Je regrette ta décision» : la lettre envoyée par Daniel Alves à sa femme depuis sa prison

Daniel Alves a écrit une lettre manuscrite à sa femme, qui a officialisé leur rupture. Daniel Alves a écrit une lettre manuscrite à sa femme, qui a officialisé leur rupture. [Pressinphoto / Icon Sport]

Alors que Joana Sanz a officialisé leur rupture, Daniel Alves a envoyé une lettre à sa femme depuis sa prison, dans laquelle il regrette sa décision et promet de se battre pour prouver son innocence.

C’est depuis sa cellule qu’il a écrit à sa femme. Incarcéré depuis plus de deux mois dans une prison de Barcelone, Daniel Alves a envoyé une lettre manuscrite à sa femme, qui a mis un terme à leur relation en raison des accusations de viol portées contre le footballeur brésilien. Dans cette missive, que s’est procurée l’émission espagnole «Y Ahora Sonsoles», le joueur regrette la décision prise par la mannequin après «huit ans d’amour, d’affection, de respect et d’attention mutuelle».

«Ces dernières années avec toi, tout semblait plus facile et agréable. Toi et mes enfants, étiez les plus belles choses qui sont arrivées dans ma vie», a-t-il ajouté. Et si Daniel Alves comprend la «douleur» de son ex-compagne, il espère pouvoir reconquérir son cœur. «Dans ces moments difficiles, je regrette ta décision et j’espère que la vie nous donnera une autre chance de t’aimer à nouveau», a-t-il également écrit.

Deux mois en détention

Il a aussi réaffirmé son innocence. «Les faits dont je suis accusé me sont étrangers, ainsi qu’aux valeurs qui ont guidé ma vie : l’amour, le respect et l’effort», a-t-il assuré. Et il entend se battre jusqu’au bout pour le démontrer. «Je me battrai jusqu’au bout avec l’amour inconditionnel de mes enfants, de mes parents et de ceux qui continuent d’être à mes côtés, pour bientôt prouver mon innocence au monde entier», a-t-il conclu.

Incarcéré depuis le 20 janvier dernier, Daniel Alves est accusé de viol par un jeune femme de 23 ans. Les faits se seraient déroulés, le 30 décembre dernier, dans les toilettes d’une boîte de nuit barcelonaise. Face à ces accusations, le Brésilien a changé plusieurs fois de version. Dans un premier temps, il a assuré ne pas connaître la victime présumée, puis il a déclaré l’avoir simplement croisée dans l’établissement nocturne. Mais confronté aux images de vidéosurveillance, il a avoué des attouchements avant de finalement reconnaître une relation sexuelle par pénétration. Mais selon lui, elle était consentie.

Depuis son placement en détention, il a vu ses demandes de libération être refusées par la justice espagnole en raison du «risque élevé de fuite lié à la peine élevée qui peut lui être imposée dans cette affaire». La justice craignait que Daniel Alves ne quitte l’Espagne pour rentrer au Brésil, alors qu’aucun accord d’extradition n’existe entre les deux pays. 

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