Corinne Diacre, écartée de son poste de sélectionneuse de l’équipe de France féminine, souhaiterait toucher une indemnité à la suite de son licenciement.
Selon L’Equipe, Corinne Diacre, qui n’aurait pas été licenciée par la Fédération française de football, voudrait toucher une indemnité supplémentaire après son éviction, il y a quelques semaines.
La FFF n’aurait en effet pas adressé de lettre de licenciement à la technicienne de 48 ans. L’instance nationale souhaiterait la payer (27.000 euros brut par mois) jusqu'à la fin de son contrat initial, soit jusqu'en août 2024. Mais la principale concernée compte bien toucher un surplus pour le préjudice.
Des enregistrements sonores
«Nous souhaitons trouver un accord avec Corinne, a indiqué Philippe Diallo, président de la FFF. Nous comprenons sa situation, mais il faut aussi comprendre que la FFF a été confrontée à une situation qu'elle n'a pas provoquée.»
Diacre, qui avait été entendue par la police dans le cadre de l’affaire Hamraoui-Diallo fin mars, a pu écouter des enregistrements sonores confirmant une «opération de déstabilisation médiatique méticuleusement mise en place».
«Elle a pris connaissance de nombreux éléments communiqués par les enquêteurs - résultant, pour la plupart, de retranscriptions d'écoutes téléphoniques, a confié son avocat Maître Ayela via un communiqué. Des écoutes téléphoniques dont le contenu, particulièrement choquant, est venu confirmer sans ambiguïté l'existence d'une opération de déstabilisation médiatique méticuleusement mise en place à son encontre.»