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Benjamin Epps, rappeur : «Au football, on me surnommait Hidetoshi Nakata»

Benjamin Epps, artiste d'origine gabonaise, est un grand amateur de football. [©DR]

Le rappeur Benjamin Epps, qui vient de sortir son premier album «La Grande Désillusion», a longtemps hésité entre le foot et la musique. Il n’en reste pas moins un très grand amateur de ballon rond, comme il l’a confié à CNEWS.

A bientôt 27 ans, Benjamin Epps, originaire du Gabon, possède un style très particulier avec ses textes très travaillés. Un OVNI dans l’univers du hip hop comme un Kylian Mbappé au football. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le parallèle ait été fait il y a quelques temps.

On vous a souvent comparé à Kylian Mbappé et vous en avez même fait référence. C’est un footballeur qui vous inspire ?

Je trouve qu'il gère assez bien sa carrière. Tout du moins, son début de carrière. Il est vraiment en train de s'installer durablement c'est-à-dire tant sur le terrain que hors du terrain. Ses prises de position, ses performances en Coupe du monde en Championnat, en Ligue des champions… Il prend de l'épaisseur. C'est quelqu'un en qui je me vois parce qu’on est de la même génération, on vit dans la même époque et donc on évolue dans le même «espace-temps». C’est quelqu'un que j'apprécie vraiment.

Vous êtes-vous déjà rencontrés ?

Pas encore mais je le souhaite ardemment. C'est-à-dire que pour moi, c'est une source d'inspiration. J’aimerais bien échanger avec lui, pouvoir avoir son point de vue sur sa vision de la musique. Faire le parallèle un peu entre la musique et le sport, c'est quelque chose qui moi m'intéresserait beaucoup. Je suis sûr qu'on s'entendrait beaucoup en plus.

Est-ce qu’il y a d’autres joueurs que vous appréciez ?

Alors déjà, moi j'étais un grand fan du championnat français et ce, bien avant l'air QSI (Qatar Sport Investment au PSG, ndlr). Le Qatar a permis au monde entier d'avoir un peu les yeux rivés sur la Ligue 1 mais avant j’étais déjà un fan de Marseille, notamment à la grande époque de Didier Drogba et même après avec les Mamadou Niang ou encore Matthieu Valbuena. Il y avait aussi Daniel Cousin, l’attaquant gabonais que j’aimais beaucoup regarder à Lens ou même avant au Mans.

J'étais un grand fan du Real Madrid depuis l'époque Ronaldo Nazario à celle de Cristiano Ronaldo

Et à l’étranger, vous avez d’autres références ?

Oui, bien entendu. Hors de nos frontières, en Espagne, j’étais un grand fan du Real Madrid depuis l'époque Ronaldo Nazario jusqu'à l'époque Cristiano Ronaldo. Il y a vraiment plein de joueurs que j’ai apprécié. Je ne peux pas tous les citer. Au quartier, lorsqu'on jouait, on m'appelait Hidetoshi Nakata. C’est un grand joueur japonais dans le championnat italien. A la Roma et Parme notamment. Le football m’a toujours intéressé.

Et les Panthères du Gabon (la sélection nationale), que représentent-elles pour vous ? Est-ce qu’un jour, les Gabonais décrocheront une Coupe d’Afrique ?

J’ai le sentiment que le vent a tourné. Celui avec lequel on avait l'impression que la CAN aurait pu être pour nous, est passé. Parfois, on n’est pas favoris mais au fil de la compétition, on devient l’équipe surprise qui peut aller au bout. Comme l’Italie en 2021 à l’Euro. Le Gabon, c’était en 2012. La CAN était co-organisée avec la Guinée équatoriale. A ce moment-là, on avait des joueurs comme Pierre-Emerick Aubameyang, qui était déjà en feu avec Saint-Etienne ou Daniel Cousin qui était déjà sur la fin de carrière. On avait une belle équipe et on pouvait aller au bout sauf que l’on s'est fait sortir par le Mali. Et c’est finalement la Zambie (entraînée par Hervé Renard, ndlr) qui l’avait gagné. Quand j’y pense, je me dis qu’on était passé à côté de notre chance. Après, je trouve que l’on a une belle génération actuellement avec Denis Bouanga ou Kanga Guélor.

Est-ce que vous jouez de temps en temps au foot ?

C’est devenu compliqué malheureusement parce que la musique prend vraiment beaucoup de temps. Il faut en trouver mais même le dimanche, je préfère aller au studio pour essayer de capitaliser sur mon temps parce qu’on se rend compte que le temps est hyper précieux. Mais je m’entretiens, je vais à la salle, je fais des exercices.

Est-ce que vous avez des amis dans le football ?

Comme pour Kylian Mbappé, j’aimerais Pierre-Emerick Aubameyang qui joue à Chelsea. Mais sinon, non je n'ai pas d'amis footballeurs. Dans le sport, je suis ami avec le handballeur Luc Abalo sinon, qui est une personne hyper agréable.

«La Grande Désillusion», le premier album de Benjamin Epps est disponible depuis vendredi 7 avril.

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