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«Cela aurait très bien pu arriver à ma maman» : Jean-Clair Todibo s’explique après son rire pendant la minute de silence aux Pays-Bas

Jean-Clair Todibo s’est présenté spontanément en conférence de presse. Jean-Clair Todibo s’est présenté spontanément en conférence de presse. [Baptiste Fernandez/Icon Sport]

Critiqué pour avoir rigolé pendant la minute de silence, vendredi, avant le match entre la France et les Pays-Bas à Amsterdam, Jean-Clair Todibo a tenu à présenter ses excuses et s’expliquer, ce lundi, en conférence de presse, indiquant que sa mère travaille pour l’Éducation nationale.

Son comportement n’était pas passé inaperçu. Vendredi dernier, avant la victoire de l’équipe de France aux Pays-Bas en éliminatoires de l’Euro 2024 (1-2), Jean-Clair Todibo avait été surpris en train de rire pendant la minute de silence en l’honneur des victimes du conflit entre Israël et Gaza ainsi que l’enseignant assassiné à Arras. Depuis, le défenseur de Nice était la cible de vives critiques.

Et alors que le conseil de l’éthique de la Fédération française de football lui avait demandé des explications, il s’est présenté spontanément, ce lundi, en conférence de presse, à la veille du match amical contre l’Ecosse, pour présenter ses excuses et donner sa version des faits.

Le joueur, notamment passé par Toulouse ou encore Barcelone, a notamment évoqué un «rire nerveux». «J’ai eu un rire nerveux par rapport à cette minute de silence, mais en aucun cas je ne me suis moqué de la situation actuelle. Le contexte était particulier, on était au milieu des supporteurs adverses qui avaient fait certaines blagues et j’ai eu ce rire nerveux qui est sorti. Je tenais à m’excuser auprès de toutes les personnes qui j’ai pu offenser, c’est la moindre des choses. Qu’il n’y ait pas de méprise là-dessus», a assuré l’international tricolore.

Il reste à la disposition de l'équipe de France

Jean-Clair Todibo est d’autant plus affecté par l’ampleur de la polémique car certains ont estimé qu’il s’était moqué du professeur tué lors de l’attentat à Arras alors que sa mère travaille pour l'Education nationale depuis une vingtaine d'années. «Je suis touché parce que ça entache l’éducation que ma mère m’a donnée. Certains ont dit que j’avais rigolé pendant cette minute de silence parce que je me moquais de la mort d’un professeur, il faut savoir que ma mère travaille pour l’Education nationale depuis vingt ans et j’ai énormément de respect pour ces gens-là. Cela aurait pu arriver à ma maman. Cela m’embête parce que ça reflète une image qui n'est pas la mienne. Je pense être un garçon avec une très bonne éducation et avec du respect pour les personnes que j’ai en face de moi», a-t-il déclaré.

Quelques instants plus tard, Didier Deschamps s’est également exprimé sur le sujet, précisant que le joueur lui avait personnellement présenté ses excuses. «C’était son souhait de pouvoir s’exprimer. Cela a pris des ampleurs importantes, bien évidemment qu’il est touché. Il s’est excusé auprès de moi, ce n’est pas une attitude à avoir dans ce moment-là», a indiqué le sélectionneur des Bleus.

Malgré tout, il pourrait être amené à jouer, mardi soir, contre l’Ecosse à Lille. «Ce n’est pas la meilleure des situations mais il reste à disposition pour le match de demain (mardi, ndlr)», a précisé Didier Deschamps.

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