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«Il disait de blesser Azzedine Ounahi» : Yassine Bounou dévoile les raisons du clash entre Chancel Mbemba et Walid Regragui à la CAN 2024

La fin de match entre le Maroc et la RD Congo, à la CAN 2024, avait été très tendue. La fin de match entre le Maroc et la RD Congo, à la CAN 2024, avait été très tendue. [GPG / Icon Sport]

«Yassine Bounou, gardien de l’équipe du Maroc, est revenu, ce week-end, sur la brouille entre Chancel Mbemba et Walid Regragui à la fin du match contre la RD Congo à la CAN 2024.

On en sait désormais plus. Quelques semaines après la fin de match tendue entre le Maroc et la RD Congo à la CAN 2024, le portier marocain Yassine Bounou a dévoilé les véritables raisons de cet accrochage. Selon l’ancien gardien du Séville FC, aujourd’hui à Al Hilal (Arabie saoudite), tout est parti d’un «malentendu».

«Il me dit: ‘il ne faut pas me dire que je suis con’. Je ne comprenais pas exactement ce qui lui arrivait. Il est sorti le premier, j’ai essayé de le suivre. C’est un bon joueur, mais après il sort en conférence de presse : ‘je ne vais pas dire ce qu’il m’a dit’. Quelqu’un lui a dit qu’il était con, c’est ça qu’on lui a dit et qu’il a compris», a détaillé Yassine Bounou au micro de Colinterview.

Et de poursuivre : «Le lendemain, ça a parlé. J’ai discuté avec Walid (Regragui) pour lui dire qu’il (Mbemba) avait dit qu’on lui avait dit qu’il était con. Il y a eu cette embrouille entre les joueurs et le capitaine du Congo. En-Nesyri me disait que pendant tout le match, il ne faisait que m’insulter, alors que je ne lui ai pas parlé. Après, il disait à ses coéquipiers d’aller vers Azzedine Ounahi (coéquipier de Chancel Mbemba à l'OM, ndlr) pour le blesser. Après le match, c’était vraiment chaud.»

Par la suite, Chancel Mbemba, défenseur de l’Olympique de Marseille, s’était présenté devant les médias et n’avait pas voulu dire ce qu’il s’était passé. Ce que regrette Yassine Bounou. «Les déclarations du capitaine du Congo, je ne sais pas s’il dit ‘il n’y a que Dieu qui sait ce qu’il m’a dit’. Tu laisses l’ambiguïté, les gens parlent. Déjà, ce n’était pas bien. C’est mieux de ne pas parler et de rien dire ou de sortir et dire exactement ce qui s’est passé. Tout ce qui a été relayé, c’est du n’importe quoi. On cherche le moindre truc pour créer quelque chose. Il peut y avoir du racisme partout, sauf en Afrique.»

Des accusations de racisme avaient ainsi été proférés sur les réseaux sociaux à l’encontre des joueurs marocains et de leur sélectionneur Walid Regragui. Ce dernier avait initialement suspendu quatre matchs après son altercation avec Chancel Mbemba avant d’être de retour après un match en tribunes.

«La raison de la première suspension, pour éviter les suppositions, c’était 'pourquoi tu as retenu le bras du joueur en disant regarde moi'. Pour ça, j’ai pris quatre matchs. Heureusement, la commission d’appel a décidé que c’était possible pour un coach d’interpeller un autre joueur. Mais je m’en excuse, je n’aurai pas dû. Mais quatre matchs pour le coach du Maroc, c’était trop gros», avait expliqué le technicien marocain.

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