A l'occasion de la nomination de Novak Djokovic au titre de "Sportif de l'année Laureus", Boris Becker son entraîneur depuis janvier 2014 est revenu mercredi sur le parcours du numéro un mondial qui terrasse le tennis mondial.
Ultra-dominateur en 2015 où il a remporté onze titres majeurs (Open d'Australie, Indian Wells, Miami, Monte Carlo, Rome, Wimbledon, US Open, Pékin, Shanghai, Paris-Bercy et le Masters), le Serbe a en effet terminé pour la deuxième année consécutive à la première place à l'ATP, ne laissant que des miettes à ses rivaux. Ce qui lui permet ainsi d'être nommé pour le trophée du "Sportif de l'année Laureus" - récompense internationale décernée chaque année à des athlètes de différents sports qui ont été couronnés de succès au cours de l'année précédente -. Il en est d'ailleurs le tenant du titre.
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«Nous sommes très heureux que Novak soit nommé une nouvelle fois. Il a connu une nouvelle grande année. Très peu de joueurs, s'il y en a déjà eu, ont connu une année comme celle-ci», a ainsi confié Boris Becker, conseiller technique de Novak Djokovic. Pour l'Allemand, si "Nole" domine tant son sport, c'est parce qu'il vient de très loin et s'est forgé un caractère grâce à son histoire. «Novak n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il est né dans une Serbie déchirée par la guerre et lui et sa famille ont dû quitter leur appartement plusieurs fois car les bombes étaient au-dessus de leur tête. Ça forge ton caractère. Je le vois comme un vrai “street fighter”, au sens le plus positif du terme», peut-on lire sur le site officiel de Laureus.
"Very few players, if any, had a year like that"@TheBorisBecker on @DjokerNole historic 2015.#LWSA16 pic.twitter.com/FpiU1sca6n
— Laureus (@LaureusSport) 3 mars 2016
Désormais la question se pose sur la capacité du Serbe à pouvoir tenir sur ce rythme les prochaines années. «Est-ce qu'il peut dépasser les 17 tournois du grand chelem de Federer ? Pour le moment c'est irréaliste. Quand la carrière de Novak sera terminée – Je ne sais pas combien de temps il compte jouer – alors on pourra parler de ça», a simplement conclu "BB" qui a vu son poulain remporter une sixième fois l'Open d'Australie en janvier. Et qui ne semble pas prêt de s'arrêter dans sa domination...