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«Vous ne pouvez pas arrêter ?» : l'échange tendu entre riverains et casseurs à Paris

Nouvelle salve de tensions, jeudi 23 mars pour la 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Feux de poubelle, heurts... A Paris, des riverains excédés ont invectivé des blacks blocs et des casseurs.

Des troubles sont survenus à Paris ce jeudi 23 mars en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Ces perturbations et autres désordres sont souvent l'oeuvre de «black blocs».

Sauf que pour les riverains en première ligne, ces violences ne passent plus. A tel point que certains habitants, excédés, prennent le risque de les prendre à partie.

Sur une séquence diffusée à l'antenne de CNEWS, on peut ainsi apercevoir un échange musclé. Alors qu'un groupe de black blocs éparpille des poubelles dans une rue pour attiser les feux, l'un d'entre eux est invectivé par un habitant à sa fenêtre. «Eh! Espèce d'abrutis, vous pouvez pas arrêter ?», peut-on entendre.

Mais cela ne semble pas décourager les perturbateurs. Imperturbables, les casseurs poursuivent leurs agissements.

Selon un dernier bilan communiqué par la Préfecture de police, 103 personnes ont été interpellées jeudi à Paris, notamment pour port d'armes prohibé et participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et violences.

Invité de CNEWS ce vendredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a lui fait état de 903 feux de poubelles ou de mobilier urbain à Paris ce jeudi, ainsi que de 457 interpellations partout en France, alors que 441 policiers et gendarmes ont été blessés.

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