La déclaration d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites et sa préférence pour un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge pivot de 64 ans, pourtant préconisé par le rapport Delevoye, a fait réagir la classe politique et surtout les syndicats.
La CFDT critique à l’égard de l’instauration d’un âge pivot à 64 ans et savoure le revirement d’Emmanuel Macron. «Il a dit que l’âge pivot n’était pas une bonne chose, tant mieux nous l’avions dit aussi», explique Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, qui ne cache pas sa satisfaction.
De son côté, le président du Medef, qui souhaite repousser l’âge légal de départ à la retraite, a exprimé sa déception. «On est surpris sur la méthode parce qu’on a passé 18 mois de concertation (…) j’espère que ce n’est pas une manœuvre pour enterrer la réforme», a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux au micro de France Inter.
Pour déminer le terrain, le Premier ministre recevra les partenaires sociaux les 5 et 6 septembre prochains.