Un militant du Rassemblement National (RN) a été violemment agressé dimanche alors qu’il distribuait des tracts à Saint-Nazaire.
L’homme de 49 ans a d’abord été pris à partie verbalement par des militants antifascistes avant d’être roué de coups, notamment au sol. Il a dû être hospitalisé pour subir une intervention en raison d’une fracture ouverte de la cheville. Une enquête a été ouverte pour violences en réunion.
Jordan Bardella, vice-président du RN et député européen, est revenu dans l’Heure des Pros de ce mardi 6 avril sur cette violente agression, donnant d’abord des nouvelles du militant. «Il est sorti hier de l’hôpital» avec «6 mois d’ITT», a précisé le député européen, indiquant que ce dernier va déposer plainte.
«Deux poids, deux mesures»
Evoquant la violence subie par le RN de manière générale, Jordan Bardella a dénoncé une forme «insupportable» de «deux poids, deux mesures» dans le traitement médiatique et politique de cette agression : «Je n’aime pas trop victimiser le Rassemblement National mais c’est vrai que lorsque l’on est victime de ce type d’acte, il y a malheureusement trop peu de personnes qui montent au créneau pour défendre ce que devrait être un droit, celui de pouvoir s’exprimer librement».
Et de souligner : «si des gens du RN avaient pris à partie, même verbalement, des gens de chez Mélenchon, des gens de gauche, ça aurait horrifié toutes les salles de rédac’, ça aurait horrifié toute la classe médiatique».
Le vice-président du RN a également pointé «l’impunité» dont bénéficierait, selon lui, «toute une partie de l’extrême-gauche, de l’ultra-gauche». «Les antifascistes sont les réels fascistes aujourd’hui dans notre société puisqu’ils font régner la terreur systématiquement, en s’en prenant aux gens du RN, en s’en prenant à la police dans les manifestations, en venant saborder tous les cortèges de manifestations sociales», a poursuivi Jordan Bardella.
