En direct
A suivre

Attaque de Rambouillet : la sécurisation des commissariats remise en cause

Après l'attentat de Rambouillet, les policiers se posent beaucoup de questions sur leur sécurité. Beaucoup de commissariats ne sont pas sécurisés, les portes ne ferment pas, ne sont pas toujours blindées, les accès non-surveillés. Nous avons rencontré des policiers d'un commissariat dans le sud-ouest, qui nous expliquent leur sentiment en matière de protection des forces de l'ordre au travail.

D’après les syndicats de police des villes de taille moyenne, un quart des halls d’entrée des commissariats présentent de graves failles de sécurité. Ici des travaux sont prévus à la fin de l’année. « On s’est rendu compte que les vieux commissariats et souvent en province étaient des vieilles structures qui n’étaient pas adaptés puisque ce n’était pas des commissariats mais des aménagements de vieilles mairies ou de logements publics pour que ça devienne des commissariats ».

Dans le nouveau plan de protection des policiers face à la menace terroriste, une double action est préconisée, renforcer le blindage des portes et poster un garde à l’entrée jour et nuit. « Etre méfiant et avoir des bâtiments bien sécurisés je pense que cela suffit. Une personne avec une arme longue devant le commissariat je ne sais pas si ce serait bien vu».

Après l’attentat de Rambouillet, les policiers ont peur pour leur sécurité notamment en dehors des lieux de travail. « On n’est pas à l’abri de se faire suivre sur le trajet pour être menacé ou même risquer de subir une agression par arme, maintenant ça va très vite ».

La France dispose au total de 250 000 policiers et gendarmes répartis sur le territoire. Depuis les attentats de 2015, ils sont autorisés à porter leurs armes de poing en dehors des heures de service.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités