En direct
A suivre

Fabien Roussel : «si j'étais Premier ministre aujourd'hui, je présenterais ma démission»

Invité de La Matinale de CNEWS ce lundi 21 juin, pour l'interview politique de Laurence Ferrari, le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, s'est exprimé sur l'échec de la majorité gouvernementale au premier tour des élections régionales et départementales survenu la veille.

Connu pour ne pas mâcher ses mots, le dirigeant du PCF n'y est ainsi pas allé de main morte pour commenter le fiasco subi ce dimanche par la République en Marche.

«Moi, je serais Premier ministre aujourd’hui, je me remettrais en question», a-t-il dit à Laurence Ferrari. Cette dernière lui a alors demandé «s'il présenterait sa démission» s'il était à la place de Jean Castex, ce à quoi Fabien Roussel a répondu sans ambages : «Bien sûr».

Pour appuyer son propos, le chef du Parti communiste a ensuite fustigé la politique gouvernementale qui apparaît, à ses yeux, profondément antisociale. «Ce sont les mêmes qui il y a encore quelques jours nous expliquaient qu’il fallait faire la réforme des retraites et qui demandaient aux Français de nouveaux sacrifices», a-t-il notamment souligné au cours de l'entretien.

«Il faut redonner de l'espoir»

«Ce sont les mêmes qui disent aux jeunes, la dette il va falloir la payer. Vous allez en prendre pour trente ans. Après on s’étonne que les jeunes n’aillent pas voter», a-t-il poursuivi pour expliquer, d'après lui, les raison de l'abstention massive alors que seul un électeur sur trois est allé voter.

Dans ce contexte, il apparaît donc urgent pour Fabien Roussel de «redonner de l’espoir («aux Français»). Il faut aujourd’hui pouvoir dire qu’il est possible de pouvoir mettre en œuvre des réformes populaires, progressistes pour le plus grand nombre de nos concitoyens. C’est ça l’enjeu», a-t-il conclu.

Pourtant, si LREM n'arrive que quatrième du scrutin - voire cinquième en comptant l'abstention record - (derrière Les Républicains, le Rassemblement national (RN) et la gauche qui les devancent sur l'ensemble du territoire) force est de constater que le PCF n'a pas non plus obtenu des scores pléthoriques.

A l'instar des insoumis, le PCF ne s'est ainsi qualifié dans aucune région pour le second tour. Preuve que le parti, surpuissant dans les années d'après-guerre, poursuit sa dégringolade et peine à exister. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités