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Vers la fin des couleurs : les tatoueurs désemparés

Le tatouage est à la mode, mais peut être dangereux pour ses adeptes, estime l’Agence européenne des produits chimiques. Elle a indiqué avoir trouvé des substances toxiques dans la composition de certaines encres, qui vont être interdites.

Au début de l’année 2022, les pigmentations de couleurs chaudes ne pourront plus être utilisées : rouge, jaune, orange et leurs dérivés.

Puis, en 2023, ce sera au tour des verts et des bleus.

Les tatoueurs crient forcément à la catastrophe. «Ils veulent faire un principe de précaution, mais il n’y a rien», se désole ainsi le tatoueur Eskimo. «Il n’y a aucun cas de cancer de la peau qui a été avéré», estime-t-il. Selon certains dermatologues, chimistes ou fabricants, les seuils de toxicité sont trop bas pour établir un principe de précaution cohérent.

Le risque de ces interdictions est de pousser les gens vers la clandestinité pour se faire tatouer, avec des produits encore moins contrôlés, prévient Philippe Delas, tatoueur chez Original side tatoo.

En Europe, 12% des personnes sont tatouées, dont 25% chez les 18-35 ans.

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