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Chauffeur de bus agressé à Paris : le témoignage choc d'un passager

Le 22 janvier dernier, un conducteur de bus de la RATP a été violemment agressé par un homme, avec qui il venait d'avoir un accrochage place de la Bastille, à Paris.

Témoin de la scène, Mehdi est revenu pour CNEWS sur l'agression à laquelle il a assisté. «Nous avons vu la personne sortir de sa voiture et commencer à s'énerver contre le chauffeur de bus», raconte-t-il. 

«A ce moment, il a commencé à mettre des coups de poing dans la vitre», jusqu'à la casser. 

Insultes et menaces de mort

L'agresseur, qui ne semblait plus se contrôler, comme le démontre plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, a décidé de rentrer dans le véhicule de la RATP. 

«Il a mis des coups dans les portes pour accéder au véhicule et au final mettre des coups dans le visage du chauffeur», a relaté Mehdi. 

Ce dernier a également ressenti l'énervement de l'agresseur qui, «sur toute la durée de l'action, insultait et menaçait de mort le conducteur». 

Alors que personne ne pouvait intervenir lors de ce passage à tabac, Mehdi a cru un instant que le chauffeur «allait se faire tuer». 

L'agresseur en garde à vue

Après avoir dénoncé cette agression, la RATP avait annoncé son intention de porter plainte. 

Arrêté immédiatement, l'homme a reconnu être l'auteur de l'agression. Au vu de son profil, le Parquet de Paris a décidé de le convoquer pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Dans ce cadre précis, la détention n'est pas possible. 

Il sera convoqué à une date ultérieure devant un magistrat, qui lui proposera une peine. Si ce dernier l'accepte, cette peine devra être homologuée par un juge. 

L'agresseur présumé n'a aucun antécédents judiciaires de violences. Il est cependant connu de la justice pour des faits d'usage et acquisition de stupéfiants et transport d'arme blanche, en 2017. 

Il pourrait ainsi être condamné pour «dégradation de biens publics», mais aussi «violences ayant entrainées moins de 8 jours d'ITT». Il risquerait jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende. 

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