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Mortiers d’artifice : des trafics organisés sur les réseaux sociaux

A l’approche du 14 juillet, les trafics de mortiers d’artifice inquiètent. Car ces engins pyrotechniques sont régulièrement utilisés contre les forces de l’ordre.

Un marché parallèle qui s’est développé sur les réseaux sociaux. Les mortiers d’artifice, des engins pyrotechniques, parfois utilisés contre les policiers, font l’objets de trafics accessibles via des messageries cryptées.

Sur une boucle Telegram, que nous avons pu consulter, des trafiquants proposent à la vente ces mortiers, fusées et autres fumigènes. Les commandes sont ensuite effectuées en privé avant une livraison discrète à domicile ou en point relais.

Tirs contre la police 

Sur ces réseaux de ventes clandestines, sont régulièrement postées des vidéos de tirs de mortiers d’artifices visant les policiers. «Les forces de l’ordre (…) connaissent des attaques récurrentes de tirs de mortiers sur les véhicules, sur les commissariats ou sur les fonctionnaires de police eux-mêmes», explique à CNEWS Jérôme Jimenez, porte-parole d’Ile-de-France Unsa Police.

Selon la loi, seuls les produits des catégories F1 (petits pétards, clac-doigts), F2 et F3 ( feux d’artifice) sont autorisés à être tirés par des particuliers. L’achat, l’utilisation et la vente de mortiers d’artifice de catégorie F4 constituent des délits punis de six mois d’emprisonnement et de 7.500 euros d’amende.

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