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Les prisons gangrenées par la violence et la surpopulation

Le personnel du centre pénitentiaire Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, tire la sonnette d'alarme sur la flambée de violences que connait l'établissement, qui est en état de surpopulation. En plus des agressions contre les agents pénitentiaires, les syndicats dénoncent les agressions entre détenus. Des agressions qu'ils n'hésitent pas à filmer et à diffuser sur les réseaux sociaux.

Samedi 28 janvier, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, 5 détenus arrivent dans le couloir. Rapidement ils s’engouffrent dans une cellule. «Ils vont le tabasser.» Un individu filme la scène de loin et commente. Selon le syndicat pénitentiaire, des faits comme celui-ci sont en augmentation et sont liés au trafic de drogue.  

Rapport de force

«Cette violence entre détenus est motivée par le fait du règlement du trafic, c’est-à-dire qu’on établit la hiérarchie de cette manière-là. Et donc, ce sont des rapports de force qui s’installent, avec la recherche du pouvoir», déclare Dominique Verrière, secrétaire général UFAP-UNSA de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Le professionnel dénonce également ce régime de portes ouvertes dont bénéficient les centres pénitentiaires, sensés donner de l’autonomie et responsabiliser les détenus, mais qui pose problème, surtout dans ce contexte où le personnel vient à manquer.

A Blois notamment, les surveillants pénitentiaires se sont mobilisés, début janvier, pour protester contre le déficit du nombre de surveillants, rapporte Franceinfo.

 

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