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1er-Mai : des heurts et dégâts dans plusieurs villes

Près de 800.000 personnes, selon la préfecture de police, ont défilé dans toute la France lors d'un 1er-Mai «combatif», marqué par des violences et une intersyndicale toujours unie contre la réforme des retraites.

Une mobilisation bien au-delà d’un 1er-Mai classique. Cette année, les rassemblements ont donné lieu à des affrontements particulièrement violents entre policiers et manifestants, notamment en raison du contexte inhérent à la réforme des retraites.

À Nantes (Loire-Atlantique), le Conseil départemental a été incendié, ainsi que plusieurs voitures. Afin de disperser des centaines de black blocks, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes ainsi que des canons à eau. À la suite de ces affrontements, 28 personnes ont été blessées, dont 24 policiers et quatre manifestants. Parmi ces derniers figure un blessé grave à la main.

Une majorité de pacifistes malgré tout

D’importantes violences et dégradations sont aussi survenues à Lyon (Rhône) où, là aussi, les policiers ont dû répliquer aux violences avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Quinze d’entre eux ont été blessés, dont un grièvement à la main. Du côté des manifestants, six ont légèrement été touchés. 54 personnes ont été interpellées.

À Rennes (Ille-et-Vilaine), la mobilisation était également tendue, donnant lieu à neuf interpellations et un gendarme légèrement blessé, à l’instar de Toulouse, où sept blessés ont été décomptés, dont quatre policiers et gendarmes.

Malgré ces violences en marge des mobilisations, la très grande majorité des manifestations étaient pacifiques. Au total, la police a compté près de 800.000 manifestants dans toute la France, tandis que les syndicats en ont recensé 2,3 millions.

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