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Une plateforme de crowdfunding pour financer les voyageurs

Globedreamers propose de s'appuyer sur le financement participatif et le sponsoring pour financer des projets de voyage.[PORNCHAI KITTIWONGSAKUL / AFP]

Globedreamers lance la première plateforme de crowdfunding et sponsoring destinée aux voyageurs. 

My Major Company, KissKissBankBank… les sites de crowd­funding sont devenus monnaie courante, mais les voyageurs n’avaient pas encore de site de référence. Ce temps est dé­sormais révolu. La première plate-forme communautaire de financement participatif et de sponsoring de voyages vient d’être lancée par Globedreamers. 
 
Baptisée GlobeStarter, cette dernière propose aux voyageurs de les aider à réaliser leur projet, en leur donnant de la visibilité auprès des internautes et des entreprises susceptibles de financer leur séjour.

Une histoire authentique

A 24 ans, Martin Gaston-Dreyfus, cofondateur de Globedreamers, a de la suite dans les idées. Etudiant, il rêvait de partir faire le tour du monde et s’est trouvé confronté à un problème de financement.
 
De là est née l’idée de faire appel aux dons de particuliers mais surtout au sponsoring d’entreprise. Pour convaincre ces entreprises, Globestarter s’appuie sur une nouvelle tendance de marketing : l’humanisation des marques.  
Aujourd’hui, les consommateurs sont actifs dans leur choix d’achats, ce qui implique pour les entreprises de créer un sentiment d’adhésion entre la marque, ses valeurs et les clients.
 
«Pour ce faire, les marketeurs cherchent à inventer un récit autour de leur marque. Nous leur proposons de s’associer à une histoire authentique, celle de voyageurs qu’ils auront sélectionnés pour la pertinence de leur projet», explique Martin Gaston-Dreyfus.

Un service donnant-donnant

En contrepartie, les particuliers auront droit à une petite attention, quand les entreprises peuvent demander aux voyageurs de petites missions marketing. «Cela peut aller du placement de produit à la mise en avant de leur logo, en passant par l’organisation de happening filmé et monté par le voyageur qui pourra, par exemple, être repris en interne par l’entreprise», souligne Martin Gaston-Dreyfus. Des contreparties qui peuvent être négociées entre sponsor et voyageur et que ce dernier peut refuser.
 
A ce jour, vingt séjours sont en attente de financement, à l’instar de Farah et Léa qui souhaitent participer au 4L Trophy pour acheminer des fournitures scolaires aux enfants du sud marocain. Cinquante autres projets sont en cours de création et Globedreamers peut déjà s’appuyer sur quatre sponsors, dont WeStud.io. Alors, comment accrocher ces sponsors ? Bien définir son projet, mettre en avant ses compétences, notamment vidéo, mais aussi ses passions, peuvent faire la différence. 
 

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