Invité du Grand Rendez-Vous CNEWS Europe 1 ce dimanche, le politologue Jérôme Fourquet est revenu sur l’agression d’Éric Zemmour à Ajaccio. Il a assuré que la séquence n’influencera pas les votes des électeurs du président de Reconquête pour les élections européennes.
Éric Zemmour ne devrait pas se soucier des jets d’œufs et des insultes à son encontre au marché d’Ajaccio, selon le politologue Jérôme Fourquet. Ce dimanche 5 mai, l’auteur de «La France d’après» était reçu par Sonia Mabrouk lors du Grand Rendez-Vous CNEWS Europe 1. D’après lui, les événements ne feront «pas énormément bouger les lignes» des intentions de vote aux élections européennes.
Jérôme Fourquet a assuré que l’enjeu de Reconquête était plutôt «de consolider et de conforter (son) noyau dur», pour ne pas être dépassé par les candidats qui figurent sur la liste du Rassemblement national (RN). «De ce point de vue-là, aux yeux de leurs propres électeurs, la séquence d’Ajaccio va plutôt être positive et efficace», a garanti le politologue.
Selon l’auteur de «La France d’après», Éric Zemmour devrait se préoccuper de la liste RN, portée par Jordan Bardella. Jérôme Fourquet a expliqué qu’un tiers des «électeurs Zemmouristes» envisageaient de «voter pour la liste Bardella» au scrutin du 9 juin.
Le politologue a assuré qu’«il y a quinze jours ou trois semaines, on était sur une répartition beaucoup plus équilibrée de cet électorat zemmouriste, au nom du vote utile», évoquant le cap symbolique des 5% des voix, signifiant que le parti Reconquête peut être représenté au parlement européen.
