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Contre les puces et les tiques, bien protéger son animal

Collier, pipette ou comprimé, nombreuses sont les solutions permettant d'éviter une infestation lors des sorties printanières.[© Hollie Latham / Future Pu / REX / SIPA]

Avec le printemps revient le temps des promenades et des grandes aérations de la maison. Et avec elles, les parasites qui profitent des températures radoucies pour refaire leur apparition. Chien, chat ou furet… C’est donc le moment de s’assurer que son animal est en bonne santé.

Le premier réflexe reste celui du contact, histoire de vérifier que l’animal n’a pas d’intrus dans le pelage. Après chaque balade, une petite série de caresses pour palper la peau et vérifier qu’une tique n’y a pas trouvé refuge s’impose.
 
Suivies, occasionnellement, d’une session brossage au peigne fin, pour détecter des puces éventuelles. Car celles-ci ne provoquent pas toujours une crise de démangeaison bien repérable. A ce contrôle s’ajoute un traitement préventif, à renouveler tous les mois contre les puces, et tous les trois à six mois contre les vers.
 

Comprimé très demandé

Quant à la méthode à adopter, elle dépend essentiellement du maître et de ses envies. Très demandé aujourd’hui, le comprimé fait figure de solution de facilité. Il s’écrase et se mélange à l’alimentation de l’animal. Mais on peut aussi le faire avaler directement s’il est assez docile pour ça
 
L’autre remède très couru reste la pipette, dosée selon le poids de l’animal, qui contient le produit à lui appliquer directement sur la peau. Pour plus d’efficacité, l’idéal est de viser la base du cou (un endroit où il ne pourra pas se lécher), en écartant bien les poils pour toucher uniquement l’épiderme.
 

Collier anti-puces

Le produit se répand ensuite dans tout le corps, mais il lui faut 48 heures. Il n’est donc pas question de laver l’animal s’il a décidé d’aller jouer et se salir à l’extérieur. Et s’il n’est pas le seul compagnon à la maison, il faut pouvoir s’assurer qu’un autre ami à quatre pattes ne viendra pas le lécher par curiosité : le produit peut être bénéfique à un chien mais se révéler très toxique pour un chat.
 
En cas de déplacement dans une zone de chaleur (y compris le sud de la France), le collier anti-puces trouve encore tout son sens. Il protège notamment l’animal contre les piqûres de moustique, ce que ne font ni les comprimés ni la pipette. Pour qu’il soit efficace, il faut qu’il soit en contact avec la peau, donc assez serré (en laissant tout de même au minimum la largeur d’un doigt).
 

Spray à vaporiser

Pour un chat, le collier ne doit pas être trop lâche, au risque de s’accrocher lors d’une escapade et de s’étrangler. Si malgré la prévention, un chat se lèche trop fréquemment ou un chien se gratte avec insistance, une vérification s’impose. En cas d’infection, le comprimé et la pipette s’appliquent toujours, accompagnés d’un shampooing si besoin, qui a surtout pour vertu de rassurer le maître. Pour traiter un chaton, seul le spray est envisageable, les autres produits étant trop puissants pour son poids.
 
Il se vaporise sur tout le poil, au plus près de l’épiderme, à faire pénétrer dans la peau. Sans oublier le reste de la maison, qui doit lui aussi être traité en même temps que l’animal. Et nettoyé autant que possible : plus le domicile est sain, moins les parasites s’y incrusteront.

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