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Desserts : le top 5 des boutiques mono-produit sucrées à Paris

À la Meringaie, la meringue se décline désormais sous forme de mookies, des meringues nappées de chocolat. [©La Meringaie]

Le mono-produit s’est emparé du monde de la gastronomie dans la capitale, avec un domaine de prédilection : les sucreries. Dans ces nouvelles boutiques souvent chapotées par des grands chefs cuisiniers, les incontournables du dessert se déclinent à l’infini.

Se souvenir des madeleines

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©Alix Vosseig

La madeleine de Proust, emblème des souvenirs d’enfance, se tourne désormais vers la modernité. Ici au sud de Pigalle, elle se pare de tant de formes et de saveurs qu’il est bien difficile de choisir.

Il y en a des sobrement aromatisées à 2,50 euros au citron ou à la vanille, et des garnies à 3,50 euros comme l’Apolline où sous la coque au zeste de pamplemousse, se trouve un cœur fondant à la pâte de pistache de Sicile. Enfin les bien nommées « gourmandes » (4,50 euros) sont des gâteaux surmontés d’un dôme en ganache. Les recettes sont parfois osées comme la Patience dans laquelle le basilic de la coque rencontre une compotée de fraises et un sablé breton.

Les garnies salées feront le bonheur des apéros avec des compositions originales comme la Renée, avec sa coque tapenade et sa garniture de carottes fraîches au cumin.

Mesdemoiselles Madeleines, 37, rue des Martyrs (9e).

 

En rester baba

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©Thierry Caron

La légende raconte qu’il fut « inventé » par le roi de Pologne, alors beau-père de Louis XV, qui trouvait son kouglof trop sec et décida de l’arroser de vin. La chef Rougui Dia du Buddha Bar Hôtel redonne aujourd’hui une nouvelle jeunesse à ce gâteau un peu désuet, en association avec Sébastien Faré, son ancien acolyte au Petrossian.

Que les puristes se rassurent, la recette traditionnelle est réalisée dans les règles de l’art, la pâte soigneusement imbibée de rhum Saint-James, et surmontée de crème fouettée au mascarpone.

Mais ce sont les déclinaisons créatives, café et whisky, Grand Marnier ou alcool de framboise, qui pousseront les gourmets curieux à pousser les portes de la boutique. La version individuelle coûte entre 4,90 et 5,50 euros, mais il existe aussi des modèles à partager ou mini.

Un amour de baba, 179, rue du Faubourg Saint-Honoré.

 

Prendre de la brioche

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©Carine Polito

La brioche chère à Marie-Antoinette, renoue avec ses origines aristocratiques de met d’exception. Le grand chef Guy Savoy en a fait la spécialité de sa boutique ouverte non loin de là à Saint-Germain-des-Prés en 2015.

De la devanture noir laqué, au comptoir en longueur en marbre sombre, en passant par les somptueuses cloches de verre qui abritent les brioches, tout est chic dans cette enseigne décorée par Jean-Michel Wilmotte. Les brioches feuilletées sont à déguster en solo (de 3 à 7 euros) ou en famille (de 19 à 36 euros), et se déclinent sucré (praliné, chocolat, fruits confis) ou salé (parmesan, champignon).

Mais ici la pâte feuilletée est aussi un moyen de se sustenter pour de bon avec les « Briches » pour petits ou plus grands estomacs (7 ou 10 euros) avec des recettes classiques comme tomate-mozzarella-roquette-pistou ou plus étonnantes avec la poulet curry au lait de coco.

Goût de brioche, 54, rue Mazarine (6e).

 

Déguster la crème de la crème

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©Leo Delafontaine

Avec cette boutique aux teintes aériennes blanc et bleu ciel, les passionnés de crème fouettée ont enfin trouvé leur repaire. À la fois ferme et onctueuse, celle-ci se décline dans des formes toutes plus gourmandes les unes que les autres.

Elle est à emporter dans un grand pot d’un litre (12 euros), ou à déguster sur place en toute simplicité dans un gobelet (3 euros) ou un cornet (5 euros), sur la terrasse donnant sur la rue piétonne.

Mais la chantilly est aussi un ingrédient phare de la pâtisserie française, ce que rappelle la série de desserts proposés ici, des verrines fontainebleau mêlant crème battue et crème fraîche (3,50 euros), aux choux garnis (1,50 euros), en passant par de grandes Pavlova à partager (32 euros).

La Maison de la Chantilly, 47, rue Cler (7e).

 

Se garnir de meringues

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©La Meringaie

« Craquante à l’extérieur et moelleuse et fondante au cœur », c’est le mot d’ordre exigeant de cette maison spécialisée dans les meringues. Ces dernières constituent l’ingrédient de base de créations inspirées de la Pavlova australienne, et déclinables à l’envi.

Sur le socle meringué s’érigent des crèmes fouettées parfumées, et une composition fruitée. Les gâteaux sont désignés par des noms de femme à la mode au XVIIIe siècle comme la Pélagie (crème à l’infusion de citron vert, framboises et fruits de la passion). Les recettes varient en fonction des fruits de la saison. Pour le printemps, la fraise tient le haut de l’affiche avec des recettes comme l’Augustine (crème fouettée au thé fruits rouges, fraises, framboises et groseilles).

On peut également commander sa propre combinaison en lui donnant un nom, avec des modèles individuels à 4,50 euros, et des versions à partager pour huit personnes à 33 euros.

Dans la boutique blanche et lumineuse, le public peut assister derrière la baie vitrée à toutes les étapes de la création des desserts, du pochage des meringues au dressage en passant par la cuisson.

La Meringaie, 21, rue Lévis (17e).

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