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Le choix épineux du sapin

Préparation de sapins de Noël à Planchez dans le Morvan. Photo d'illustration. [Jeff Pachoud / AFP/Archives]

Naturel ou artificiel, le sapin de Noël est le symbole des fêtes de fin d’année. S’il est important de bien le choisir, il est parfois difficile de s’y retrouver parmi toutes les variétés proposées.

 

Il s’en vend plus de 5 millions chaque année. Un vrai business. Aujourd’hui, tous les arbres vendus ont été plantés et cultivés pour la période hivernale.

En France notamment, tous les sapins commercialisés sur le marché hexagonal ne proviennent pas de forêts mais d’une production agricole raisonnée et contrôlée. Privilégier un sapin naturel cultivé en France permet ainsi de participer à l’essor économique de certaines régions.

Si la majorité des conifères vendus sont naturels, le sapin artificiel commence à se frayer une place. Il est en revanche en retard sur le plan environnemental. Surtout fabriqué à l’étranger, il est composé en majorité de plastique, un matériau polluant pour la planète. 

Même s’il peut paraître séduisant, le sapin artificiel devra donc être gardé au moins 20 ans pour réduire son impact environnemental et égaler celui du sapin naturel.

 

Le Nordmann, le chouchou

Originaire de Crimée et du Caucase, il est parvenu en quelques années à devenir le sapin préféré des Français, à l’image de celui qui trône, du haut de ses 11 mètres, dans la cour de l’Elysée.

Selon une récente étude Sofres, 68% l’auraient choisi l’an passé. Même si on peut regretter son absence d’odeur, le Nordmann séduit par ses branches touffues. Sa forme harmonieuse et ses étages bien marqués facilitent sa décoration. Il a un rapport qualité-prix intéressant.

 

L’épicea, le traditionnel

Il a longtemps été le chouchou des Français, et le reste toujours pour un tiers des clients. Et même si le Nordmann lui a ravi la vedette, l’épicéa reste le sapin familial par excellence.

Cet arbre bien fourni possède des branches régulières qui se prêtent à toutes sortes de décorations et a l’avantage d’être bien équilibré de la base à la cime.

En revanche, il devient fragile et perd ses épines dès que la chaleur s’intensifie. L’épicéa profite aussi d’un bon rapport qualité/prix, qui en fait l’arbre le plus abordable, notamment grâce à sa croissance rapide.

 

Le Pungens, l’alternative

Découvert dans le Colorado et connu sous le nom de «sapin bleu» en raison de la couleur de ses aiguilles, le Pungens dégage une plaisante odeur de pin.

Encore confidentiel, il est moins présent sur le marché que le Nordmann en raison de ses épines longues, rigides et piquantes, désagréables pour les enfants. 

Très résistant, il peut se replanter en cas d’achat en pot. Au final, un beau compromis entre épicéa et Nordmann.

 

L’artificiel, l’inusable

Il ne perd pas ses aiguilles, reste vert et est réutilisable tous les ans. Le sapin artificiel séduit de plus en plus de consommateurs, qui privilégient l’aspect pratique et sa disponibilité dans tous les coloris et habillages imaginables.

Certains sapins possèdent même des filaments de LED qui éclairent les branches. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’il diffuse une odeur de pin dans la pièce.

Un défaut, son impact environnemental. Fabriqué à base de plastique, il génère des déchets aussi bien au moment de sa fabrication que de sa destruction, et peut, dans des cas extrêmes, être facilement inflammable, en cas, par exemple, de neige synthétique posée sur les branches. 

 

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