En direct
A suivre

Festival de Cannes : une mobilisation pour défendre le droit à l'avortement organisée ce samedi

Des personnalités du 7e art sont attendues sur les marches du Palais des Festivals.[© VALERY HACHE / AFP]

Alors que le documentaire «Que sea ley» sur l'élan brisé des Argentines en 2018, réclamant le droit à l'IVG, sera présenté, stars et anonymes vont se retrouver ce samedi, vers 16h30, pour une mobilisation en faveur de l'avortement.

Des personnalités du cinéma comme Charlotte Gainsbourg, Julie Gayet, Rossy de Palma, Zabou Breitman ou encore Eric Caravaca, des militantes du Planning familial, de la Fondation des Femmes et des anonymes, porteront un foulard vert, en guise de soutien à ces femmes argentines, pour monter les marches du Palais des Festivals. Les organisateurs espèrent obtenir une «marée verte».

Cette manifestation intervient en pleine offensive aux Etats-Unis des Etats conservateurs contre l'avortement. L'Alabama interdit aux femmes d'avorter même en cas de viol, instaurant la loi anti-avortement la plus stricte des Etats-Unis. Le Missouri veut poursuivre les médecins s'ils pratiquent des interventions après la huitième semaine de grossesse, la Géorgie dès que les battements de cœur du fœtus sont détectables...

L'actrice Eva Longoria craint «un effet domino»

Interrogée vendredi à ce propos, dans le cadre des discussions «Women in Motion», l’actrice Eva Longoria («Desperate Housewives») a mis en garde contre un possible «effet domino». C'est une «menace» qui «va toucher tout le monde si nous ne faisons pas attention», a souligné la comédienne qui a produit en 2018 pour Netflix le documentaire «Reversing Roe», du nom de l'arrêt «Roe V. Wade» qui garantit le droit des Américaines à avorter tant que le foetus n'est pas viable (vers la vingt-quatrième semaine de grossesse).

Pour son film «Que sea ley» («Une loi, vite !», en français), l'Argentin Juan Solanas a parcouru pendant huit mois l'Argentine, pour recueillir des témoignages dans les provinces les plus éloignées de la capitale. Les mobilisations féministes dans les rues de Buenos Aires ont pris en 2017 et 2018 une ampleur inédite, avec comme apogée les rassemblements devant le Parlement, pendant l'examen du projet de loi par les deux chambres. Au final, il a été adopté par la Chambre des députés, mais rejeté par le Sénat.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités