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«La Daronne», «Rocks», «Les Joueuses» : voici les 3 films à voir ce mercredi 9 septembre

L'actrice Isabelle Huppert assure en dealeuse de drogue dans le nouveau film de Jean-Paul Salomé. [© Guy Ferrandis]

La comédie policière «La Daronne» avec une Isabelle Huppert métamorphosée, le drame social britannique «Rocks» et le documentaire «Les Joueuses» sur les footballeuses de l’Olympique Lyonnais… Voici les trois longs-métrages à découvrir au cinéma à partir de ce mercredi 9 septembre.

«La Daronne», de Jean-Paul Salomé

Isabelle Huppert est de ces actrices caméléon qui excellent dans tous les registres. Dans «La Daronne», adapté du roman d’Hannelore Cayre et dont la sortie initialement prévue en mars a été repoussée pour cause de Covid-19, la muse de Claude Chabrol le prouve en interprétant Patience Portefeux, une femme aux mille et une facettes. Cette quinqua et mère de deux grandes filles éponge les dettes de son défunt mari et travaille pour la brigade des Stups comme interprète judiciaire franco-arabe. Pour payer la pension de sa mère placée en Ehpad qui avoisine les 3.000 euros par mois, elle se lance - en parallèle de son activité officielle - dans le trafic de drogue, affublée de grosses lunettes de soleil, de bijoux extravagants, de grands foulards et d’abayas. Cette «Mme Ben Barka» tout droit venue de Belleville, dont «l’amoralité» et le «côté anar» ont plu à Isabelle Huppert, s’amuse à déjouer les plans de ses collègues flics, tout en sachant qu'elle risque beaucoup si l'on découvre sa réelle identité. Le film qui commence comme un polar avant d’adopter un ton plutôt tragicomique, repose entièrement sur la performance toujours juste de son interprète, mais n’évite pas les clichés communautaristes. 

«Rocks», de Sarah Gavron

Une ado pas comme les autres. A 15 ans, Rocks cache derrière ses blagues et un physique imposant un quotidien qui est loin d’être celui des petites filles vivant dans les contes de fées. A défaut de château, elle partage un modeste appartement londonien avec son petit frère et sa mère, psychologiquement instable. Quand cette dernière délaisse le foyer du jour au lendemain en ne laissant qu’un maigre butin et une lettre dans laquelle elle promet de «revenir un jour», le destin de Rocks est bouleversé. La jeune anglaise tente l’impossible pour échapper aux services sociaux, et remplace, comme elle le peut, cette figure maternelle si importante. Mais il n’est pas si simple d’acquérir son indépendance et de se glisser dans la peau d’une adulte quand on devrait aller s’amuser le week-end avec ses copines. Troisième film de Sarah Gavron («Rendez-vous à Brick Lane», «Les Suffragettes»), «Rocks» qui s’inspire largement du cinéma social de Ken Loach, traite des tourments de l’adolescence, de l’amitié, de la précarité de la société britannique et du multiculturalisme. Ses actrices non professionnelles apportent une bonne dose d’insouciance, de gaieté et de légèreté à ce récit poignant. 

«Les Joueuses #paslàpourdanser», de Stéphanie Gillard

Un beau portrait de championnes. La réalisatrice Stéphanie Gillard a décidé de braquer sa caméra sur la meilleure équipe européenne de football féminin qui ne cesse de nous épater. Son documentaire «Les Joueuses#paslàpourdanser», produit par Julie Gayet, s’intéresse en effet à Eugénie Le Sommer et à ses co-équipières de l’Olympique Lyonnais qui ont remporté le 30 août dernier leur septième sacre lors de la finale de la Ligue des champions. Une immersion dans le quotidien de ces athlètes de haut niveau qui enchaînent les entraînements et les compétitions, prônent le respect, se battent pour l’égalité salariale et sont en quête encore et toujours de reconnaissance. Un film dans la lignée des «Yeux dans les Bleus» sorti en 1998.

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