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Un créateur niçois produit des mangas qui séduisent au Japon

Après des débuts dans le consulting auprès des entreprises françaises et japonaises, Cédric Biscay a fondé Shibuya Production en 2014. [DR]

Un succès à l'étranger. Alors qu'il s'apprête à sortir le troisième tome de Blitz, la série de Manga consacrée aux échecs créée avec l'ancien champion du monde russe Garry Kasparov, ce Niçois a séduit les Japonnais, les maîtres en la matière.

Sa passion est née dans les années 1990 grâce au Club Dorothée et à Récré A2. À 41 ans, le Niçois Cédric Biscay poursuit son rêve d’enfant. Un rêve imprégné de culture japonaise, de dessins animés, et de mangas.

La saga Blitz dont il est l’auteur et le scénariste et dans lequel on retrouve le personnage de Garry Kasparov, l’ancien champion du monde.

«Il a personnellement participé à la conception de la saga, précise l’Azuréen. Il nous a apporté sa technicité et sa connaissance du jeu. Les parties sont donc très réalistes. Blitz est la première série que je conçois en tant qu’auteur. L’action se passe dans un collège au Japon mais également en partie à Monaco. Il est bien sûr question d’un tournoi. L’idée de départ était de présenter les échecs comme quelque chose de cool et divertissant. Je voulais créer le ‘Olive et Tom’ des échecs».

Pour concrétiser sa vision, il s’est allié à un dessinateur (ou mangaka) japonais : Daitaro NISHIHARA. 

«Je me suis demandé s’il fallait que je prenne un pseudo japonais»

Après des débuts dans le consulting auprès des entreprises françaises et japonaises, Cédric Biscay a fondé Shibuya Production en 2014.

Basée à Monaco, la société emploie cinq personnes en principauté et deux autres au Japon. Elle est spécialisée dans l’édition de Jeux-vidéos (comme Twin Mirror), de dessins animés (comme Astroboy Reboot) et de mangas (comme La Voie de Van Gogh).

«Nous sommes fiers de produire des mangas qui sont pris au sérieux au Japon, apprécie -t-il. Au moment de me lancer comme auteur, je me suis longtemps demandé s’il fallait que je prenne un pseudo japonais. Finalement, j’ai préféré garder mon véritable nom. J’aime la bande dessinée européenne. Mais le manga me captive davantage. Les auteurs japonais ont l’art d’entretenir l’intensité dans leurs histoires. Comme une bonne série, on a toujours envie de découvrir la suite».

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