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Les meilleures BD de juillet 2021

Découvrez une sélection des sorties BD du mois de juillet.

Bien que les publications connaissent un ralentissement en cette période estivale, voici une sélection des bandes dessinées à ne pas rater en juillet.

Vague d’amour, de François Ravard

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Un trait doux et poétique, des couleurs chaleureuses et pastels, il n’en faut pas plus pour adorer le recueil de François Ravard ("Les mystères de la Ve République", éd. Glénat). L’artiste croque sa Bretagne adorée et réunit dans une soixantaine de dessins une galerie d’instants drôles et touchants, comme des souvenirs d’enfance de vacances passées dans la région.

« Vague d’amour », éd. Glénat, 104 pages, 15€

Dieter est mort, de Federico Chemello, Maurizio Furini et Agnese Innocente

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« Dieter est mort » est le quatrième album de la collection [Timed] de la maison d’éditions italienne Shockdom, univers de fiction mettant en scène des personnages dotés d’habilités extraordinaires. À Berlin, après le suicide de Dieter, un champion mondial d’échec de 14 ans seulement, Niklas, un Timed doté d’une particulière habilité et qui croisais Dieter aux cours d’échecs, trouve la disparition de l’adolescent suspecte et décide de découvrir ce qui se cache derrière cette tragédie. L'ouvrage est une véritable critique sociale dans un univers original créé par les deux scénaristes Federico Chemello et Maurizio Furini, délicatement représenté par Agnese Innocente.

« Dieter est mort », éd. Shockdom, 64 pages, 15€

L’Étreinte, de Jim et Laurent Bonneau

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Tout commence par une simple photo de plage. Benjamin, un sculpteur qui prépare sa première exposition, est hypnotisé par l’inconnue au milieu de la photo et se lance dans une quête à corps perdu pour tenter de la trouver et tromper le traumatisme d’un tragique événement. Jim et le très prolifique Laurent Bonneau ("Ceux qui restent", éd. Gand Angle) ont réalisé « Etreinte » à l’envers, sans plan de départ : le dessin avant tout. Les deux artistes livrent ainsi un choc narratif et graphique aux traits charbonneux et aux couleurs contrastées.

« L’Étreinte », éd. Grand Angle, 312 pages, 29,90€

Exil, de Fabuel et Minguez

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Il s’agit ici de la réédition de l’odyssée humaine de Fabuel et Minguez parue en 2013. Après avoir fui son Espagne natale en 1936, Francisco va vivre des épreuves traumatisantes sur fonds de Seconde Guerre mondiale. Les auteurs, eux aussi d’origine espagnole, rendent hommage à ces hommes et ces femmes qui, voulant fuir l’horreur de la guerre, vécurent un nouveau calvaire sur les routes de l’exil. Tout en noir et blanc, les dessins d’une précision remarquable nous plongent dans des souvenirs douloureux.

« Exil », éd.Glénat, 104 pages, 22,50€

Marathon, de Nicolas Debon

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« L’olympisme est un renverseur de murailles ». C’est l’histoire du marathon des Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam. L’histoire d’une course hors norme qui verra émerger Boughéra El Ouafi, un « petit Algérien » ouvrier chez Renault à Billancourt, et que personne n’a vu venir. Dans des tons très ocres, Nicolas Debon nous fait suivre cette course historique page après page, comme un direct, et rend hommage à un athlète oublié de tous, mort dans l’indifférence et dans la misère en 1959.

« Marathon », éd.Dargaud, 120 pages, 19,99€

Cheese, de Zuzu

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Ce premier livre de ZuZu, autrice italienne de 24 ans, met en scène trois jeunes adultes un peu perdus, qui ont du mal à donner du sens à leur vie mais restent soudés par la confiance et l’amitié qui les unit. Zuzu, sorte d’alter-ego de la dessinatrice, combat un fléau qui lui ruine l’existence.

À travers un dessin percutant et original et des personnages difformes, Zuzu arrive à faire ressentir au lecteur le mal-être de son héros principal dans un roman graphique sans concession.

«Cheese », éd.Casterman, 272 pages, 23€

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