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West Side Story : Pourquoi faut-il aller voir le film de Steven Spielberg

Des claquements de doigts, des sifflements…Que la bataille recommence. Seul l’immense Steven Spielberg pouvait se lancer un tel défi cinématographique : réadapter «West Side Story», la mythique comédie musicale de Broadway, jouée pour la première fois en 1957.

Et il l’a relevé haut la main. Voici 4 bonnes raisons d’aller voir ce film, qui sort au cinéma le 8 décembre prochain.

Parce que c’est une histoire culte

À partir du scénario de Tony Kushner - lauréat du prix Pulitzer -, Steven Spielberg offre une nouvelle version tout en restant fidèle à l’époque, aux personnages, et à l’histoire de l’œuvre originale, basée sur une trame shakespearienne.

Celle d’une romance impossible dans le New York de 1957, entre la Portoricaine Maria, et Tony, Polonais d’origine. Dès le premier regard, ils tombent éperdument amoureux mais leur idylle est malmenée par le racisme, l'intolérance, et les affrontements entre deux bandes rivales.

Les Jets, Irlandais de la classe ouvrière blanche, tous en décrochage et chômeurs, et les Sharks, jeunes issus de la communauté portoricaine, qui tentent de s'en sortir en cumulant les petits boulots, se disputent le contrôle de l’Upper West Side. 

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«Ce qui est merveilleux dans cette histoire, c’est que même si le monde évolue autour de nous, sa perspicacité et les leçons à en tirer ne changent pas», a déclaré le cinéaste d’«Indiana Jones» et de «E.T».

Si depuis des décennies cette histoire captive le public, «c’est parce qu’il ne s’agit pas seulement d’une histoire d’amour, mais aussi d’une œuvre culturellement significative dont l’argument central – l’amour transcende les préjugés et l’intolérance – n’a jamais perdu de sa pertinence», a-t-il poursuivi.

Parce qu’on en prend plein la vue...

60 ans après la première adaptation de Robert Wise, qui a raflé dix statuettes aux Oscars, le réalisateur de 74 ans, qui signe son tout premier film musical, offre une version lumineuse et dynamique, portée par une sublime photographie et des scènes spectaculaires.

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Dans les vraies rues de la Grande Pomme, les locaux d’un commissariat, ou encore le gymnase, lors du fameux bal de quartier, on assiste à des chorégraphies millimétrées et virevoltantes, menées par une troupe de danseurs talentueux (la plupart d'entre eux ont une expérience de Broadway et du ballet). 

Les tenues en bleu et vert des Jets, et celles des Sharks, dans les tons de rouge et orange, se mêlent pour former comme une sorte d’arc-en-ciel. Le film, qui s’ouvre sur un terrain vague jonché de décombres, dévoile également plusieurs scènes de combats réalistes entre les gangs jusqu’à l’affrontement fatal, organisé entre ombre et lumière, dans un entrepôt de sel.

...ET LES OREILLES

«West Side Story» est aussi l'occasion d'en prendre plein les oreilles, les scènes de danse étant rythmées par l’iconique partition de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim, arrangée par le compositeur américain David Newman.

Le mambo «The Dance At The Gym», la joyeuse chanson «Gee Officer Krupke», «Maria», «Somewhere», l’exaltante «America»... Grâce à ces titres, a affirmé Steven Spielberg, «on a le sentiment qu’en dépit de toute la tristesse et de toute la laideur, l’amour triomphera toujours».

«Alors n’abandonnez jamais. Voilà pourquoi j’ai voulu raconter cette histoire aujourd’hui. Parce qu’elle parle encore plus fort de notre présent qu’elle ne l’a fait à l’époque», a-t-il ajouté. 

Les spectateurs qui ont vu le film original découvriront aussi une scène tout à fait inattendue. Face aux policiers et aux Jets, les Sharks, dans un effort symbolique pour revendiquer leur territoire, reprennent les paroles révolutionnaires de l'hymne portoricain «La Borinqueña».

Parce qu’il y a un formidable casting

Pour interpréter ces rôles titres, le réalisateur multi-oscarisé a fait appel à Ansel Elgort («Baby driver» et «Nos étoiles contraires»), et à Rachel Zegler, choisie parmi plus de 30.000 candidates.

Dès les premières notes de «Tonight», qu'elle chante en duo avec Ansel Elgort sur un escalier de secours, ou de «I Feel Pretty», on succombe à la magie de la voix cristalline et intense de la jeune l’actrice, qui fait ses premiers pas au cinéma. Du haut de ses 20 ans, elle crève l’écran et parvient à nous tirer les larmes.

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Le rôle de Bernardo, leader des Sharks, un boxeur de haut niveau dans ce long-métrage, est campé par David Alvarez, et celui de Riff, le chef des Jets, par Mike Faist. Tous deux livrent une prestation tout à fait convaincante.

Côté casting, on retrouve aussi Ariana DeBose, qui interprète avec brio le fameux rôle d’Anita, la compagne de Bernardo, ainsi que Rita Moreno, l’inoubliable Anita dans la version de 1961, lauréate d'un Oscar. Cette fois, elle incarne Valentina, une version modernisée du gentil pharmacien Doc.

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