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On a vu «The Kingsman : Première Mission», le préquel de la saga

«The Kingsman : Première mission» sort au cinéma ce mercredi 29 décembre. [©DR]

Préquel des deux films précédents de la saga, «The Kingsman : Première mission», toujours réalisé par Matthew Vaughn, remonte le temps et dévoile les origines de la célèbre agence d’espionnage indépendante.

Tirée du comics crée par Mark Millar et Dave Gibbons, cette nouvelle aventure, à laquelle participe une belle brochette d’acteurs, se déroule au début du XXe siècle, dans l’ombre de la Première Guerre mondiale. Incarné par Ralph Fiennes, Orlando, duc d'Oxford, a fait le serment d’être un pacifiste et la promesse à sa défunte femme de protéger leur fils de 17 ans, Conrad. (Harris Dickinson).

RASPOUTINE, UN MÉCHANT HAUT EN COULEUR

Sauf que le jeune héros, courageux et déterminé, n’a qu’une seule idée en tête : montrer sa bravoure allant se battre au front. En attendant d’être majeur et de pouvoir s’engager, Conrad va aider son père à éliminer Raspoutine, un personnage haut en couleur et mystique vivant à la cour du tsar.

Campé par l’acteur Rhys Ifans, définitivement convaincant dans ce rôle, ce déviant sexuel, adepte du léchage de jambes, fait partie d’un groupe criminel, dirigé par un homme se faisant appeler «le Berger», et dont le très élégant Orlando est chargé par la couronne d’Angleterre de contrecarrer les plans. Pour y parvenir, l’aristocrate peut compter sur Polly (Gemma Arterton), la pragmatique nourrice de Conrad, et son ami et majordome Shola (Djimon Hounsou).

Autre performance notable : celle de Tom Hollander, qui joue pas moins de trois personnages différents dans le films : le roi George, le tsar de Russie et le Kaiser allemand. Parmi les autres acteurs au rendez-vous, on peut citer Daniel Brühl, qui joue Erik Jan Hanussen, un illusionniste notamment connu pour avoir conseillé Hitler, Charles Dance, qui endosse le rôle d'un grand officier de l'Empire britannique, ou encore Matthew Goode.

de l'humour et des scènes d'action palpitantes

Malgré une première partie qui traine en longueur, «The Kingsman : Première Mission», qui met en scène des personnages qui ont réellement existé, ajoutant ainsi une nouvelle dimension, tient ses promesses et reste un bon divertissement. Le tout, en conservant l’humour british et cinglant cher à la saga et en alternant séquences émotion et scènes d’actions, entre combats, certains à la manière d’un ballet, et cascades.

Mais cette fois, sans armes futuristes et autres objets high-tech. Ce film uchronique étant situé il y a plus d’un siècle, la mise en scène a dû être repensée. «C’était vraiment la partie la plus difficile», a confié le réalisateur de «X-Men : Le commencement», qui a relié les trois longs-métrages à travers un lieu bien connu des fans : l’emblématique boutique du tailleur, siège de l’organisation à Londres, dont le responsable, fin connaisseur des tissus, sera d’une aide précieuse pour les héros.

Pour rappel, «The Kingsman : Services Secrets» (2014) révélait l’histoire d’Harry Hart - un espion parfait gentleman - et de Gary Unwin, alias Eggsy, un jeune homme rebelle ayant besoin d’une figure paternelle. Harry avait formé Eggsy pour faire de lui à la fois un gentleman exemplaire et un espion accompli. Ensemble, ils avaient réussi à déjouer les plans d'un magnat de la technologie.

Dans «The Kingsman : Le Cercle d'Or» (2017), emmenée par Taron Egerton et Colin Firth, les agents spéciaux font face à une nouvelle menace. Une bombe va frapper leur quartier général. Pour combattre l'ennemi, Eggsy et Merlin vont s'allier à une puissante organisation, répondant au nom de Statesman, créée des années auparavant aux Etats-Unis.

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