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Jean-Jacques Goldman : ses 10 tubes incontournables

Le chanteur, ici, en 1987 à Bordeaux. [© GEORGES BENDRIHEM / AFP]

S'il a écrit pour Johnny Hallyday, Céline Dion ou Florent Pagny, Jean-Jacques Goldman a surtout interprété, en quarante ans de carrière, des chansons devenues des tubes. Retour sur dix de ses succès qui seront assurément repris par la jeune génération ce dimanche 25 septembre à l'Olympia, dans le cadre de la tournée «L'héritage Goldman».

«Il suffira d’un signe» (1981)

Après avoir sorti plusieurs albums avec son groupe Taï Phong, Jean-Jacques Goldman se lance dans une carrière solo. D’abord comme auteur et compositeur. A l’origine, cette chanson est écrite pour la jeune chanteuse Anne-Marie Batailler. Il s’inspire de la situation en Iran à la fin des années 1970, où le peuple espère voir l’ayatollah Khomeini remplacer le Shah. Finalement, Jean-Jacques Goldman interprètera ce morceau qui passera en boucle à la radio.

«Quand la musique est bonne» (1982)

Extrait de son deuxième album, cette chanson qui évoque l’amour d’un artiste pour la musique, s’écoule à 800.000 exemplaires. En 1990, le chanteur Thierry Hazard dévoile le morceau «Le Jerk» qui, selon Jean-Jacques Goldman, possède de nombreuses similitudes surtout concernant le refrain. Thierry Hazard sera condamné pour plagiat.

«Au bout de mes rêves» (1982)

Comme à son habitude, Jean-Jacques Goldman milite pour une génération optimiste et signe ce titre sur lequel il explique que chacun est maître de sa vie et peut réussir malgré sa condition sociale. La pochette du single est signée par la photographe Bettina Rheims.

«Encore un matin» (1984)

L'artiste ne cesse de prôner la réussite et le goût de l'effort. Et notamment sur son troisième album avec cette chanson écoulée à 400.000 exemplaires. Sur ce disque, les fans retrouvent aussi le morceau «Envole-moi» qui connaîtra un incroyable succès.

«Je marche seul» (1985)

Ce tube est issu du quatrième album de l’artiste, baptisé «Non homologué». L’idée de cette chanson lui vient alors que, fatigué et lassé par de nombreux tracas du quotidien, il claque la porte de chez lui et décide de marcher seul dans la ville pour faire le point. Le clip, réalisé par Bernard Schmitt qui sera par ailleurs nommé aux Victoires de la musique, met en scène un marin originaire de l’Europe de l’Est qui rencontre l’amour alors qu’il passe la frontière. «Je marche seul» reste trente semaines classé au Top 50.

«Je te donne» (1985)

Bien avant qu’elle ne soit reprise par les Worlds Apart dans une version dance en 1996, la chanson «Je te donne» a été enregistrée avec son complice Michael Jones, en réaction au score élevé du Front National aux élections europénnes. Ce morceau prône la différence – avec des refrains en anglais – et est sorti alors que la maison de disques de Jean-Jacques Goldman n’était pas favorable à un single en duo.

«Là-bas» (1987)

Jean-Jacques Goldman interprète ce titre avec Sirima, une jeune chanteuse franco-britannique d’origine sri-lankaise qui avait l’habitude de se produire dans le métro parisien. Après une rencontre dans un bar de Châtelet, les deux artistes enregistrent ce morceau qui figurera sur l’opus «Entre gris clair et gris foncé». Le 7 décembre 1989, Sirima est assassinée par son compagnon, le musicien Kahatra Sasorith.

«A nos actes manqués» (1990)

A la suite d’un dîner entre amis où chacun a dressé le bilan de sa vie, Jean-Jacques Goldman, qui s’apprête à fêter ses 40 ans, se met à composer sur ce thème. C’est ainsi que naît «A nos actes manqués», qu’il chantera avec le guitariste Michael Jones et la chanteuse américaine Carole Fredericks. Avec ses airs de zouk, cette chanson devient un succès public et critique.

«bonne idée» (1997)

De l'optimisme, il en a à revendre sur cette composition extraite de son sixième album, «En passant». Ce disque marque par ailleurs son retour à la chanson en solo après cinq années passées aux côtés de ses compères Carole Fredericks et Michael Jones.

«Tournent les violons» (2001)

Il puise l'inspiration dans ses voyages. Et après un passage dans l'océan Indien, Jean-Jacques Goldman a envie de composer une musique à trois temps, intitulée «Tournent les violons» avec l'ajout d'une vielle et de synthétiseurs.

Côté paroles, il imagine «une fable médiévale mettant en scène une jeune servante qui tombe sous les charme d'un prince, l'occasion de dénoncer un amour impossible dû à la distance sociale entre une domestique et un homme issu de la noblesse», raconte le spécialiste Fabien Lecœuvre dans son ouvrage «La véritable histoire des chansons de Jean-Jacques Goldman».

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